RSE : interview sur l’ISO 26 000

Quelles ont été les motivations pour l’implication de la France dans le processus de développement de l’ISO 26 000 ?

Didier Gauthier (1) : La France a pris la décision de s’engager dans l’élaboration de l’ISO 26000 pour cinq raisons pouvant ainsi être résumées :

1)   Intérêt spontané pour des travaux appelés à  réunir l’ensemble des acteurs de la société avec un grand S sur des sujets indissociables de la mondialisation qui s’impose à  tous, mais également porteur de régulations mieux éclairées.

2)   Souci de clarifier des principes porteurs d’espoir mais souvent considérés comme des concepts flous sans réalité opérationnelle capable d’être mis en eouvre de façon simple et efficace.

3)   Opportunité majeure pour faire rimer management et respect des trois piliers du développement durable sous le sceau d’un fonctionnement décloisonné, participatif ou chacun dans ses fonctions pourra apporter le meilleur de lui-même dans le respect de l’autre.

4)   Richesse des échanges appelés à  découler de la diversité des acteurs réunis au profit d’améliorations continues ayant pour cible des objectifs reconnus par tous

5)   Enfin, volonté d’apporter aux acteurs déjà  engagées à  l’AFNOR sur le thème (SD 21000) un éclairage international.

Selon vous, quels sont les principaux risques et les principales opportunités de l’ISO 26000 ?

Didier Gauthier : Deux risques majeurs s’opposent. Le premier naîtrait de positions idéologiques qui reprises dans le document en cours d’élaboration sous couvert d’une prétention à  l’universalisme d’une approche éthique lui conférerait une forme de « rigidité morale », de connotation dogmatique.

Le deuxième serait, à  l’opposé, que soucieux d’écarter toute position forte de nature à  structurer en profondeur les comportements et actions de chacun, l’ISO 26000 soit l’expression de consensus « mou » dont la vocation serait essentiellement la recherche d’une caution internationale à  petit prix.

Le premier risque éloignerait le plus grand nombre, le deuxième enlèverait toute crédibilité aux acteurs réunis au-delà  de toute bonne volonté.

Un troisième risque doit être présent à  l’esprit, le texte en cours de construction n’aura pas vocation à  pallier les carences locales en terme législatif, réglementaire ou de contrôle régalien : sa vocation première est d’aller au-delà , poussé par des intérêts supérieurs, reconnus par la collectivité internationale regroupée comme jamais, nous le pensons, sous l’autorité de l’ISO.

Les opportunités sont quant à  elles multiples. Elles s’expriment en premier lieu par le fruit du « brassage » ainsi organisé de façon transpays mais également de façon transparties prenantes : quoi qu’il arrive cela laissera trace !

Selon vous, quel sera le scénario 5 ans après la publication de l’ISO 26000 ?

Didier Gauthier : Un souhait : que l’ISO 26000 fasse rapidement partie des outils courants de management des organisations et que chaque politique reprenne à  son compte suivant les déclinaisons qui lui sembleront les plus efficaces, les principes incontournables qui auront été affichés et ce, en toute transparence, conscient qu’il en va de son intérêt au ceour des intérêts collectifs.

Une opinion : la qualité du travail élaboré dans le respect de ce qui est dit contribuera à  donner au terme indiqué une réelle capacité d’entrainement pour l’essentiel automotrice pour aller sereinement, solidement, vers un équilibre accepté, reconnu par le plus grand nombre et en tout cas porteur d’un développement durable conjugaison de la responsabilité sociétale de chaque pièce du puzzle que constituent les organisations visées, qu’elles soient industrielles, gouvernementales etc.

(1) Président du comité miroir français ISO 26000

Photovoltaïque : naissance de Soler

Le Grenelle de l’environnement a fixé l’objectif d’augmenter la part d’énergies renouvelables d’au moins 20 % dans la consommation énergétique finale en 2020, soit un doublement par rapport à  2005. Dans cette perspective, la puissance du parc photovoltaïque installé devrait atteindre 7 000 MW, contre 70 MW fin 2007, avec une priorité à  l’intégration au bâtiment, mais aussi avec le développement de centrales au sol.

Devant de tels enjeux, le conseil d’administration du syndicat des énergies renouvelables a souhaité doter sa commission photovoltaïque, qui représente 80 % des acteurs du marché français, depuis la production du silicium jusqu’à  l’installation des systèmes, d’une identité forte, avec un nom propre et un logo : SOLER, groupement français des professionnels du solaire photovoltaïque.

Source : https://www.enr.fr

Séminaires sur les thèmes Démystifier ISO 9001:2000 et Développement durable et Système de management intégré

ISO 9001 – La vitamine de l’entreprise
Peut-être pensez-vous que la mise en eouvre d’un système de management selon ISO 9001 ou toute autre norme est une démarche compliquée, fastidieuse et paperassière? Peut-être même que vous avez entendu dire qu’un tel système représente un facteur de coàût et n’apporte rien à  l’organisation si ce n’est du travail administratif supplémentaire?

ISO 9001 n’est pas compliqué: dans bien des cas ce sont ceux qui appliquent ou qui font appliquer ISO 9001 qui rendent la démarche compliquée et peu efficace.

ISO 9001 bien appliqué est un générateur de dynamisme, d’innovation, de motivation et bien d’autres atouts supplémentaires.

Souhaitez-vous en savoir plus ? Nous vous proposons les séminaires suivants :

Le 2 juillet 2008 à  Besançon, le 3 juillet 2008 à  Dijon et le 9 septembre 2008 à  Mulhouse l’Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management (SQS) vous démontrera que la norme ISO 9001 contient des bonnes pratiques de Management – en fait, il s’agit plus d’un guide pour le management opérationnel qu’une norme.

Programme
16h00 – 16h20 Bienvenue et introduction
16h20 – 16h45 Présentation SQS
16h45 – 17h15 Démystifier ISO 9001:2000
17h20 – 18h20 Développement durable et Système de management intégré
18h20 – 18h40 Discussion et conclusion
18h40 Cocktail

Ne tardez pas à  vous inscrire!

Pour plus de renseignements:
Claude IMBERT
claude.imbert@sqs.ch
+33 (0)3 84 91 97 88
+33 (0)6 87 86 06 37

Pour vous inscrire:
Christelle MEIER
christelle.meier@sqs.ch
+41 31 910 35 57

Source : https://www.sqs.ch

5e conférence Européenne sur la Qualité

C’est à  Paris du 20 au 22 octobre 2008 que se tiendra cette nouvelle édition qui, comme les précédentes, sera un moment privilégié d’échange entre les administrations européennes autour de problématiques communes et d’expériences innovantes.

Les séances plénières, les tables rondes, et les ateliers de présentation de cas pratiques seront cette année consacrés au  » citoyen au ceour de la qualité publique « . Si l’exigence première du service public est d’améliorer la vie du citoyen, il est aussi nécessaire de mieux l’associer au processus de la qualité publique, en intégrant les préoccupations collectives et sociétales. Autour du citoyen, c’est aussi la coopération de l’ensemble des acteurs (agents et administrations, associations, entreprises,…) qui doit être recherchée.

La conférence est organisée par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Direction Générale de la Modernisation de l’Etat) en étroite liaison avec le réseau des Directeurs généraux des administrations publiques européennes, et son groupe de travail consacré aux services publics innovants. Le suivi et l’orientation des travaux ont été confiés à  un comité de pilotage composé de professionnels de la qualité publique, de représentants d’administrations et d’usagers, d’universitaires, placé sous la présidence de Monsieur Jacky Richard, Conseiller d’Etat. Le programme est supervisé par un comité scientifique.

Veille personnalisée HSE par Norisko

Le 9 juin dernier Norisko a présenté WATSON, son nouveau service de veille réglementaire personnalisé en ligne.

A la suite d’une table ronde sur le thème  » La veille réglementaire, une impérieuse nécessité pour tout responsable HSE « , une centaine de représentants des plus grandes entreprises de l’industrie, de la distribution, des transports et des services, a découvert ce nouveau service en ligne qui donne un accès simple et rapide à  plus de 5 000 textes ou articles de codes publiés dans les journaux et bulletins officiels français et européens, et relatifs à  l’hygiène et à  la sécurité au travail, à  la protection de l’environnement et à  la construction.

 » Norisko bénéficie de 125 ans d’expérience en suivi de l’évolution de la réglementation,  » a lancé Philippe Rabut, directeur Développement de Norisko, en accueillant ses invités. La veille réglementaire organisée en interne chez Norisko répond à  une obligation liée à  ses accréditations et à  ses agréments ministériels. C’est aussi une nécessité fondamentale puisque l’essentiel de ses activités de contrôle et de prévention des risques s’appuie précisément sur la réglementation et les obligations faites aux responsables des entreprises clientes. Un réseau de plus de 50 experts nationaux et régionaux, un service Documentation d’une douzaine de personne, un outil informatique performant constituent les piliers de cette veille quotidienne réalisée sur les journaux et bulletins officiels français et européens, dans les domaines de l’hygiène, de la sécurité, de l’environnement et de la construction.

La base de données de WATSON comporte plus de 5 000 textes ou articles, du plus ancien (la loi du 29/12/1892, relative aux dommages causés à  la propriété privée par l’exécution des travaux publics), jusqu’au plus connu par les responsables HSE (le décret n°88-1056 du 14/11/1988 concernant la protection des travailleurs contre le risque électrique), en passant par les plus spécifiques relatifs à  la prévention des risques liés à  telle ou telle substance chimique.

Source : https://www.norisko.com

ip-label reçoit la certification ISO 9001:2000

ip-label, institut neutre et indépendant de mesure de la qualité perçue des services numériques, annonce l’obtention de la certification NF ISO 9001:2000 pour l’ensemble de ses activités de métrologie et conseil en qualité perçue des services numériques. Dans le cadre de son métier de qualiticien, il était important pour ip-label d’assurer à  ses clients que l’institut s’appliquait à  lui même une politique qualité à  la hauteur des enjeux qu’il défend.

Après plusieurs mois d’audits, Bureau Veritas a délivré cette certification à  ip-label, qui devient ainsi la première entreprise au monde en matière de mesure de la qualité perçue des services numériques à  être certifiée ISO 9001:2000. Cette norme appartient à  la série des normes ISO 9000, relatives aux systèmes de gestion de qualité. Elle est constituée d’une liste d’exigences organisationnelles nécessaires à  l’existence d’un système de gestion de qualité qui permet de statuer sur la certification de conformité de l’organisme.

Internationale, cette certification souligne la capacité d’organisation et de rigueur de l’ensemble de l’équipe ip-label et son investissement constant afin de proposer continuellement le meilleur service à  ses clients. Le périmètre de la certification ISO porte sur la globalité de l’activité de mesure et de conseil de la qualité perçue des services numériques proposé par ip-label. Il s’agit donc tant des aspects de conception logiciel, validation et déploiement, que des aspects exploitation et production des mesures pour les clients. Les respects des politiques de sécurité des données des clients sont aussi englobés dans cette certification. De la même manière, les processus de vente et d’administration des ventes ont également été audités.

Après avoir nommé un responsable qualité, et accompagné parallèlement par une société extérieure, ip-label a mené l’implémentation de la démarche qualité ainsi que la mise en place de son système de management de la qualité (SMQ) en un an. Cette année a permit la constitution de l’ensemble de la documentation, mais aussi de sensibiliser et d’élaborer des référentiels qualité par rapport aux exigences de la certification et à  celles qui sont propres au métier d’ip-label.

 » Aujourd’hui, la certification se révèle être un outil de management incontournable. Les processus apportent une visibilité et une acquisition plus rapide des métiers pour les nouveaux collaborateurs, déclare Alain Gouret, directeur du développement et de la qualité, fondateur. Les indicateurs qualité permettent une communication interne fédérée et cohérente autour de la satisfaction client, et s’accordent particulièrement avec notre culture de la mesure et du résultat. Ils figurent désormais parmi les principaux outils que nous avons mis en place pour verrouiller et développer notre système de management. « 

Source : https://www.ip-label.net

PETIT DEJEUNER

3A Consulting organise un petit déjeuner débat autour des NORMES ISO 9001 version 2000 : retour d’expérience

Le 7 juillet à  St Etienne  –  Le 10 juillet à  Roanne  –  Le 11 juillet au Puy

N’hésitez pas à  vous inscrire : 3aconsulting@3aconsulting.com