Emission Ecosystème : la Qualité à l’honneur

Kyocera nommée « Leader de l’engagement fournisseur » par l’organisme à but non lucratif CDP

Pour la seconde année consécutive, selon le cinquième rapport annuel du CDP, Carbon Disclosure Project, sur les fournisseurs, la société japonaise Kyocera a été reconnue « Leader de l’engagement fournisseur » par le CDP, organisme international à but non lucratif. Ce succès résulte de l’engagement de Kyocera à réduire les gaz à effet de serre tout au long de sa chaîne de valeur. L’entreprise Kyocera dont le siège social est situé à Kyoto, figure parmi les premiers fournisseurs mondiaux de composants en céramique fine pour l’industrie technologique. Cette récompense a déjà été décernée pour la première fois à Kyocera en 2019, quatre ans après la fondation du CDP. À ce moment-là, le groupe Kyocera s’était fixé comme objectif environnemental de réduire d’ici le 31 mars 2030 ses émissions de gaz à effet de serre, incluant ses émissions internes et les émissions issues de sa chaîne d’approvisionnement, de 30 % par rapport aux niveaux de l’année 2013.
La liste de 2020 comprend près de 80 entreprises japonaises, et Kyocera a été désignée comme meilleure société tout en haut du classement. Grâce au système de publication mondial créé par le CDP, l’impact environnemental des entreprises peut être révélé, en se focalisant sur les trois domaines du changement climatique, de la durabilité des forêts et de la sécurité de l’eau.
Kyocera a notamment été récompensée pour la qualité irréprochable de sa transparence et de sa performance environnementales, obtenant la note de « A » parmi plus de 5800 sociétés évaluées en 2020. Cette reconnaissance a permis d’inclure Kyocera à la « A List 2020 » du CDP honorant ainsi les entreprises les plus avant-gardistes.
Par ailleurs, la conscience environnementale de Kyocera a été mise en avant par le Wall Street Journal l’année dernière. Parallèlement aux distinctions du CDP, le quotidien international a inclus Kyocera dans sa liste des « 100 entreprises du monde possédant la meilleure gestion durable » en 2020. Pour ce classement, les analystes ont examiné les critères de durabilité de plus de 5500 sociétés cotées en bourse, établissant Kyocera parmi les 100 premières.
Fondé au Royaume-Uni en 2000, le CDP est un organisme international à but non lucratif représentant les investisseurs institutionnels dans la publication et l’analyse d’informations provenant de grandes sociétés concernant leur impact sur le changement climatique, leurs émissions de gaz à effet de serre, leur gestion de l’eau et d’autres questions environnementales.

Bretagne Développement Innovation expose au CFIA

Exigences et besoins des consommateurs, marchés de plus en plus segmentés et fluctuants, défis à relever pour nourrir la planète, l’industrie agroalimentaire doit sans cesse s’adapter afin de continuer à être compétitive.

Les leviers à activer pour rester dans la course

Dans une enquête menée par BDI auprès des industriels de l’agroalimentaire et de ses équipementiers, plusieurs leviers ont été notés afin d’améliorer le process de production : la flexibilité (30%), le contrôle des process (28 %), la gestion des ressources (22%), le rendement (18%), la qualité (14%), la sécurité alimentaire (14%)…

Selon Guillaume Briend, en charge du programme Agretic chez BDI : « les modèles industriels et les outils doivent faire preuve de plus de modularité et d’agilité d’autant que l’usine voit croitre les demandes particulières de ses clients. Il y a quelques années, ces commandes spécifiques ne représentaient que 10% de la production. Aujourd’hui, ce chiffre frôle les 50%. L’apport des nouvelles technologies permet de trouver une partie des solutions pour répondre à ces enjeux. »

Des technologies numériques à la hauteur des enjeux

Les innovations présentées au CFIA apportent de la performance en termes de productivité, de contrôle-qualité, de traçabilité ou de sécurité alimentaire. Elles ont aussi été conçues pour optimiser la gestion des ressources (énergie, emballages, consommables…). Développée par l’entreprise Bizerba-Luceo, SealSecure figure parmi ces innovations. Ce système fait appel à la vision optique afin de contrôler la soudure des emballages alimentaires, les étiquettes et les informations qui s’y trouvent. Avec ces contrôles, il est possible d’éviter les opérations de reprise des défauts et les rappels de produits dus à des problèmes d’intégrité d’emballage… Lorsqu’un défaut est détecté, le produit est éjecté et grâce à un système d’alarme, l’opérateur peut corriger l’erreur en amont. Ce système garantit aussi une traçabilité totale grâce à un système de sauvegarde des images et l’édition automatique de rapports de la production. « Toutes les données sont enregistrées sur un serveur. Le client a toujours une vue d’ensemble sur la production, même après plusieurs mois », déclare Martin Taube, responsable de Bizerba-Luceo.

La société PhotonLines développe, quant à elle, des solutions optiques afin de « sublimer la vision humaine dans l’industrie », comme le remarque Eric Giummarra, responsable commercial Ouest chez PhotonLines. Avec ces technologies dotées de caméras spectrales, il est possible de caractériser la matière même de l’aliment : analyses colorimétriques, physico-chimiques… « Sur un filet de poulet, par exemple, on va être capable de dire où est le gras, où est la chair, quelle est la qualité de la viande ou bien recueillir des valeurs telles que le taux d’humidité, le taux de protéines, etc. », ajoute Eric Giummarra. 

Un accompagnement dans la transition

BDI a été missionnée en 2018 afin d’accélérer le volet « Usine agroalimentaire du futur » du programme Agretic. Ce volet consiste à accompagner les transitions des filières agroalimentaires sur le territoire et à moderniser leur outil industriel.  Dans ce cadre, il assure des actions destinatinées à des agro-équipementiers afin de faire progresser la filière alimentaire : enquêtes sur les besoins, ateliers de montée en compétences, mises en relation business, groupes de travail autour de la ligne de production du futur, actions de promotion (événementielle ou digitale)… Le programme régional Agretic vise à développer l’usage des technologies numériques dans les filières agricoles et agroalimentaire bretonnes. Il s’inscrit dans la stratégie régionale « Innover et bien produire pour contribuer à faire rayonner la Bretagne du bien-manger ». Financé par la Région Bretagne, ce programme est piloté par Bretagne Développement Innovation, en partenariat avec l’écosystème breton de l’agroalimentaire (pôle de compétitivité, centres techniques, …).

Nouvelle solution blockchain pour la certification de la conformité des véhicules en Europe

Cet partenariat fait suite à un test réussi de la solution XCEED à l’usine Renault de Douai et sera déployée dans les usines des partenaires autour de Bursa, en Turquie, de Douai, en France et de Palencia, en Espagne. Cette solution est désormais ouverte à d’autres constructeurs et à des centaines de fournisseurs mondiaux, quelle que soit leur taille, dans toute la chaîne d’approvisionnement.
Un outil pour répondre à la demande croissante de transparence
XCEED améliore la réactivité et l’efficacité à une époque où les réglementations sont de plus en plus rigoureuses. De nouveaux règlements sur la surveillance du marché sont entrés en vigueur en septembre 2020, demandant des contrôles réglementaires renforcés pour les véhicules déjà sur le marché. L’ensemble de la chaîne de production doit donc adapter sa structure afin de répondre aux autorités de réglementation dans des délais plus courts.
Une plateforme inclusive pour l’industrie automobile européenne
L’objectif d’XCEED est d’apporter une plateforme de traçabilité et de conformité à l’écosystème de l’industrie automobile européenne afin de répondre à la réglementation et à la demande des clients, et consolider la compétitivité industrielle européenne et sa souveraineté technologique. Cette solution inclusive permet à tous les acteurs de l’industrie automobile dans le monde entier, des multinationales aux PME, d’avoir un outil numérique performant et partagé.
XCEED fait appel à la blockchain afin de créer un réseau de confiance pour un partage d’informations de conformité entre les fabricants de pièces, tout au long de la chaîne d’approvisionnement jusqu’aux constructeurs de véhicules. Cette solution rendra possible la gestion de la conformité plus complète et plus efficace tout en respectant la confidentialité, la propriété intellectuelle et la propriété des données de chaque entreprise. Une plateforme unique et distribuée dans l’écosystème automobile, permet à l’industrie de répondre aux besoins croissants de la réglementation, sans multiplier et complexifier les rapprochements de données. Ainsi, l’industrie automobile européenne pourra améliorer l’échange d’information, permettre une traçabilité plus complète et entraîner une plus grande confiance au sein et à l’extérieur de l’écosystème, grâce au partage automatique, aux contrôles et aux alertes de données en temps quasi réel. La solution résulte de l’effort initial réalisé par ses partenaires fondateurs, et s’appuie sur une approche de gouvernance ouverte afin d’accepter de nouveaux participants. Elle est aussi effectuée en interaction avec la DG Connect de la Commission européenne.
S’appuyant sur « Hyperledger Fabric », un protocole de blockchain open source, XCEED a été développée en partenariat avec IBM. Elle devrait être déployée par une architecture de Cloud Hybride avec plusieurs fournisseurs de cloud tels qu’IBM Cloud, afin de permettre à chaque membre de fonctionner sur la plateforme Cloud de son choix.
Lancé en 2019, XCEED a été conçue et mise en oeuvre en collaboration avec des acteurs importants de l’industrie automobile : Faurecia, Groupe Renault, Knauf Industries, Simoldes et Coşkunöz. Elle est le fruit de l’intelligence collective et d’une méthodologie agile adaptative qui a marqué une approche multi-entreprises inédite du partage de données et de la gestion de projet. Eric Jacquot, Directeur Groupe End to End Quality de Faurecia, déclare à propos de la contribution de sa société : « Depuis le début, Faurecia a joué un rôle clé dans cet écosystème innovant et nous sommes très heureux de rejoindre cette initiative, une nouvelle façon de travailler avec notre client Groupe Renault qui place la transparence, la conformité et la traçabilité au coeur de la chaîne d’approvisionnement. Grâce à ce système de partage de données sécurisé, transparent et automatisé, nous sommes en mesure de retracer et de résoudre les problèmes rapidement, ce qui renforce la conformité et la compétitivité. Nous sommes convaincus que ce projet de pointe changera les pratiques de notre industrie dans les années à venir.« 

CIM 2021 : Table-ronde – Santé et métrologie : un défi commun !

Dans un contexte où la santé est devenue un enjeu majeur pour une meilleure résilience et pérennité de nos sociétés, la recherche en métrologie s’intensifie, en particulier sur les maladies chroniques et neurodégénératives, les épidémies, etc. Les biomarqueurs prédictifs de maladies chroniques sont à l’étude depuis plus d’une dizaine d’années et aujourd’hui des méthodologies métrologiques de référence se mettent en place. De plus, deux nouveaux règlements de l’Union européenne (UE) adoptés par le Parlement européen en 2017 imposent de nouvelles règles de conformité sur les dispositifs médicaux et les diagnostics in vitro. La conformité avec ces règlements sont donc des défis importants pour les entreprises afin de leur permettre de se positionner ou se maintenir sur un marché concurrentiel national ou international.

Plus d’informations : www.cim2021.com

Ingénieur Qualité chez Thales

Bosch Rexroth et EDF : une offre de performance énergétique et de décarbonation industrielle

Cette offre permettra d’atteindre des gains énergétiques allant de 30 à 80%, en fonction de l’étendue des solutions choisies par les clients. Elle comprend deux volets : un accompagnement personnalisé par une équipe conjointe d’experts pour identifier les gisements de performance ; une solution multi-technologique innovante (électrohydraulique, automatisme,…) et clé en main, complétée d’études de financements adaptés aux enjeux et besoins de chaque secteur d’activité (Certificats d’économies d’énergie, Plan de relance France, dépôt de dossier auprès des instances régionales et nationales…).

L’expertise technique et la connaissance des process industriels de Bosch Rexroth seront complétées par les compétences dans le domaine de l’énergie et la culture d’ingénierie financière d’EDF. Tout au long du processus, de l’identification des gisements énergétiques à l’implémentation de la solution, l’avancement des dossiers sera systématiquement réalisé par un binôme opérationnel Bosch Rexroth/EDF. Les objectifs d’efficacité énergétique du client seront pris en charge sur le long terme, assurant la réalisation et la mise en évidence des résultats.
Les deux groupes sont engagés depuis de nombreuses années dans la lutte contre le changement climatique et l’accompagnement de la transition énergétique, dans le respect des Accords de Paris.
Heiko Carrie, Président de Bosch France-Benelux, remarque : « Depuis 2020, le Groupe Bosch, au travers de ses 400 sites dans le monde, présente un bilan carbone neutre selon ses calculs, devenant ainsi la première entreprise industrielle de cette envergure à atteindre un tel résultat ». Il ajoute : « Je me félicite de la collaboration étendue entre notre filiale Rexroth et un partenaire tel qu’EDF, qui nous permet de proposer à d’autres entreprises un accompagnement de qualité dans leur transition énergétique, combinant des expertises complémentaires ». Richard Brunet, Président de Bosch Rexroth France déclare, quant à lui, : « Notre gouvernement a mis en place un plan de relance sans précédent pour accompagner les industriels dans leur transition énergétique. Bosch Rexroth est engagée aux côtés d’EDF pour leur apporter une solution qui leur permettra d’accélérer leur processus de décarbonation et d’atteindre rapidement les objectifs qu’ils se sont fixés, tant en termes d’efficacité énergétique que de performance industrielle ». Enfin, Marc Benayoun, Directeur exécutif du groupe EDF en charge du Pôle Clients, Services et Territoires note : « EDF se félicite de son partenariat avec le groupe Bosch pour accompagner la performance et la transition énergétique du secteur industriel. L’alliance de nos deux groupes, engagés dans la neutralité carbone, confirme notre ambition de participer à la décarbonation de l’économie française et de renforcer la compétitivité d’un secteur en forte concurrence ».

Un Serious Game sur le Lean Management et la satisfaction client pour PSA

« 80% du temps, les problèmes viennent des processus et non des personnes elles-mêmes ». Ce postulat théorisé par Deming révèle l’importance de sensibiliser et de former régulièrement aux bonnes pratiques. Dans ce contexte, les formations présentielles offrent un intérêt certain mais peuvent avoir certaines limites pour un grand groupe international comme PSA, qui doit former des apprenants dans le monde entier et permettre à ses collaborateurs de s’entraîner régulièrement. Cela est encore plus vrai avec l’évolution du marché de la formation en présentiel, suite à la crise du Covid-19.

Dans ce contexte, la formation digitale est cruciale pour s’adresser aux collaborateurs afin de les impliquer et reproduire le plus fidèlement possible les situations auxquelles ils vont être confrontés. 

Laurence Pichenot, Pilote du programme de formation des Zone Managers du Groupe PSA, déclare sur l’efficacité de la digitalisation de la formation et de la pédagogie du Serious Game pour la Méthode Excellence : « Chez PSA, le rôle des Zone Managers est primordial pour animer les points de vente et développer leurs performances, notamment en satisfaction client. Avec la pédagogie du Serious Game, le Zone Manager est mis en situation opérationnelle d’accompagnement de ses points de vente. En jouant des scénarii immersifs, il apprend la méthode et la façon de la déployer en point de vente. Nous avons choisi un déploiement sur smartphone, ce qui permet de le faire dans tous les pays en même temps. Cette nouvelle pédagogie a permis d’augmenter le nombre de réalisations de la formation de plus de 50% en seulement 6 mois. »

Faire vivre une expérience personnalisée dans le rôle d’un Zone Manager

Les collaborateurs formés sont mis en situation afin d’acquérir la méthode de façon opérationnelle et adopter les bons comportements. L’objectif est de mettre l’apprenant face à des situations fréquentes ou rares afin de l’aider à les gérer efficacement. Avec l’apprentissage par essai/erreur et des feedbacks réguliers, il est possible d’apporter aux apprenants un bon niveau de confiance et de maîtrise.

Dans ce module, l’innovation est basée sur le principe du « coach » en Digital Learning. Dans le rôle de Luke, un Zone Manager de point de vente, l’apprenant coache ses interlocuteurs en point de vente sur la méthode via des situations immersives et réalistes.

Dans cette formation, la digitalisation et la pédagogie gamifiée du scénario ont déjà augmenté fortement, le taux de réalisation, le format permettant d’ores et déjà de l’étendre chez les importateurs et de le destiner à d’autres populations complémentaires.

Un déploiement à grande échelle a été aussi favorisé par la solution logicielle Virtual Training Suite qui permet facilement d’ajouter des langues locales avec des voix de synthèse, et accompagner l’évolution de l’acquisition des compétences.

Nouveau centre pour la filière « nanomatériaux » française

Grâce à un soutien de la région Île-de-France à hauteur de 1.2 millions d’euros sur 3 ans, dont 500 000 euros de subvention, le Centre d’innovation NanoMesureFrance se présentera comme un accès unique en France, et notamment au bénéfice du tissu industriel francilien, en matière de mesure, de caractérisation et d’évaluation des nanomatériaux. Il proposera diverses actions en soutien à des démarches d’innovation sûres et durables comme la centralisation et diffusion d’informations (réglementaire, normes, expertises, collaborations, appel à projets…) et de bonnes pratiques. D’autres mesures concerneront la cartographie des moyens disponibles sur le territoire français et mutualisation d’équipements de pointe, l’accès via un point d’entrée unique aux expertises et moyens français, l’évaluation des performances de briques technologiques et des aptitudes d’acteurs nationaux sur le volet mesure/caractérisation (service de validation). En outre, un réseau sera créé pour le lancement d’actions portant sur le développement, l’harmonisation et la validation de méthodologies & de nouveaux outils de caractérisation et d’évaluation pour les nanomatériaux et les produits en contenant en soutien de la R&D, du contrôle qualité, de l’évaluation des risques ou encore du volet réglementaire. Enfin, des actions supplémentaires porteront sur le transfert à la normalisation des méthodologies développées pour renforcer le poids de la France dans le domaine et les investissements et actions orientés par les membres du réseau afin de répondre aux besoins des partenaires industriels.

Acteur de référence de la caractérisation des nanomatériaux à travers son institut LNE-Nanotech, le LNE coordonnera ce centre, qui diffusera des bonnes pratiques et créera des synergies avec plusieurs partenaires clés dans le domaine (CNRS/C’Nano, Ineris, CEA…) pour mutualiser des moyens de pointe et associer des expertises complémentaires. Les actions de NanoMesureFrance seront assurées en lien avec les initiatives majeures dans le secteur aux niveaux européen et international afin de soutenir une innovation durable et responsable via l’amélioration de la qualité et de la comparabilité de données.

L’association NanoMesureFrance sera créée dans les mois à venir pour assurer la gouvernance stratégique et le programme d’investissement (1.7 M€) du Centre NanoMesureFrance. Elle rendra possible l’adhésion des différentes parties prenantes intéressées par une innovation durable et responsable autour des nanomatériaux.

Prix Spécial Qualité Santé décerné à la directrice du CHU de Nice (ex-infirmière)

Selon France Qualité, la démarche de Monique Mazard est remarquable à plusieurs titres. Son parcours : au fil du temps et des différentes fonctions occupées, l’infirmière s’est appuyée sur sa connaissance du terrain pour gravir les échelons et améliorer le fonctionnement de son organisation, au service des parties prenantes, collègues, patients et institution. Son autre point fort est sa vision de la démarche Qualité au service du patient, impliquant activement les équipes. Son dernier atout : son point de vue sur les qualités et compétences requises pour embarquer les parties prenantes dans une telle démarche de transformation.

Infirmière à Directrice Qualité de l’hôpital

Infirmière devenue progressivement cadre de santé, Directrice des soins, coordonnatrice générale puis Directrice d’hôpital en charge du Pôle Parcours Patient, Monique Mazard a mis en place depuis plus de 10 ans au CHU de Nice des démarches globales visant la qualité du service rendu au patient tout en s’appuyant sur l’implication et le professionnalisme des équipes.

« J’ai toujours ressenti un désir croissant d’autonomie, d’agir à des niveaux à la fois stratégiques et opérationnels, nécessitant expérience et légitimité. », déclare Monique Mazard. « J’ai régulièrement été attirée par les projets structurants, innovants, transversaux et pluri-professionnels, à forts enjeux stratégiques et managériaux. » Elle constate que les démarches de certification quasi obligatoire, sont souvent considérées comme un exercice à un temps T porté presqu’exclusivement par « une Direction Qualité ayant souvent du mal à impliquer, embarquer le terrain et les autres directions ». Lorsque le Directeur Général du CHU de Nice en 2009, lui offre la posssibilité de devenir Directrice Qualité, elle y voit l’opportunité de repenser l’approche Qualité au service d’une démarche Qualité Sécurité Patients plus globale, intégrative et participative. 

Vision du rôle et des compétences d’un responsable Qualité

« Amener les équipes vers la réussite, c’est tout d’abord porter attention à eux, faire confiance et valoriser les travaux menés, savoir se rendre disponible pour les accompagner et les guider en fonction des différents besoins, mais c’est également défendre ces projets pour les voir aboutir. », affirme Monique Mazard.

Parmi les dispositions qu’elle cite : confiance, écoute active, respect, intégrité, maîtrise et compréhension des sujets, communication simple et précise, accompagnement de tous les instants, ténacité et persuasion, ainsi que la capacité à offrir liberté et autonomie, à valoriser l’expérience et le travail accompli, les acteurs sur le plan individuel et collectif…

Enfin, Pierre Girault, Président de France Qualité, remarque : « La démarche que mène Monique Mazard depuis plus de 10 ans nous offre une respiration particulièrement salutaire dans la période actuelle. Sa vision pionnière, sa ténacité, son appétence au partage, méritaient que nous créions un Prix Spécial pour saluer l’action conduite – clairement transposable. Son exemple prouve que les démarches Qualité, de progrès et de prévention, peuvent transformer le cadre de vie d’une organisation – tous secteurs confondus -, et replacer sa raison d’être au cœur des missions. Il confirme également que le rôle du responsable Qualité est bien transversal et constitue une évolution pleine de promesses et de potentiels pour les profils ‘’habités’’ par l’amélioration… »