Anniversaire : 1998-2008, Qualité références a 10 ans

10 ans que nous vous accompagnons tous les trimestres pour vous livrer les clés de la performance.

Le premier numéro de Qualité référencesfaisait sa « une » sur le  » panorama 1998 de la certification ISO 9000 et ISO 14000 en France « . Jean-Pierre Bournat, alors directeur général, Progrès des Entreprises, CNPF, expliquait :  » Il y a quelques années, une entreprise industrielle qui avait obtenu la certification ISO pour un de ses produits n’hésitait pas à  lancer une campagne de publicité pour l’annoncer haut et fort « . Il parlait aussi de « progrès« , de « rupture », et d’ « excellence ».

Même si l’on retrouve des enjeux semblables aujourd’hui, on constate que la valeur ajoutée s’est modifiée. Daniel Pierre, déjà  directeur du Cofrac, signait quant à  lui un article sur la « reconnaissance » et la « confiance ». Ce premier numéro de Qualité références marquait aussi le début de notre étude annuelle sur l’état de la certification en France. À l’époque, nous annoncions 90 sites certifiés ISO 14001 et 13 830 sites certifiés ISO 9001, ISO 9002 ou ISO 9003. Depuis, les nouvelles versions sont apparues et les chiffres se sont emballés. Les derniers résultats publiés dans ce numéro sont édifiants : 3 289 certificats ISO 14001:2004 et 21 700 certificats ISO 9001:2000.

Que de chemin parcouru depuis « La revue de la qualité et de la certification en entreprise » au « magazine des outils et méthodes pour les managers ». Le marché a évolué. La certification s’est bien sàûr étendue mais surtout adaptée aux nouveaux enjeux de l’économie. Aujourd’hui, Qualité références conserve son socle qualité, mais va bien au-delà  et constitue la véritable « trousse à  outils » du manager. Ce qui ne change pas depuis l’origine : notre engagement à  mieux vous informer et à  vous être d’une utilité quotidienne.

Certification : étude annuelle de l’ISO

Comme chaque année, l’ISO réalise son étude annuelle de l’état de la certification dans le monde. L’édition 2006 est riche d’enseignements.

La cuvée 2006 de l’ISO Survey est-elle encourageante ? Rien n’est moins sàûr. Tout dépend du point de vue adopté. La première constatation qui s’impose, c’est que les certificats émis selon les référentiels ISO 9001:2000 et ISO 14001:2004 ont globalement progressé. Il est important de remarquer que c’est une progression à  l’échelle de la planète (+16 % par rapport à  l’année précédente).

Presque 124 000 nouveaux certificats ISO 9001:2000 et ISO 14001:2004 ont été délivrés dans le monde. Mais, si l’on regarde la situation individuelle des pays, les écarts sont plus importants. Et, fait remarquable, la situation française stagne, ou décroît selon les plus pessimistes.

L’édition 2005 de l’ISO Survey recensait 21 700 certificats ISO 9001 :2000 et 3 289 certificats ISO 14001:2004 en France. L’édition 2006 n’en compte respectivement que 21 349 et 3 047, soit une diminution de 1,6 % et de 7,4 %.

Cette diminution des référentiels génériques est-elle due à  la montée en puissance des référentiels sectoriels ?

Environnement : pleins feux pour Norauto

Le programme environnement de Norauto franchit une nouvelle étape, ce sont maintenant les deux tiers du réseau qui sont certifiés ISO 14001.

Cent dix centres se sont vus confirmer leur certification ISO 14001, tandis qu’une quarantaine de nouveaux centres engagent cette démarche en ce début d’année 2008.  » L’entrée dans la certification s’est faite tout naturellement, dans la continuité de ce qui avait déjà  été mis en place : sensibilisation des clients à  l’action pour l’environnement, à  la récupération des batteries, de l’huile usagée, etc. « , confirme Christophe Mamelin, directeur de centre. Au-delà  de la priorité donnée au recyclage des déchets et à  l’intégration de l’environnement dans les services rendus à  ses clients, l’objectif du réseau est aussi de conforter son processus d’amélioration continue avec un référentiel de management environnemental ISO 14001 couvrant l’ensemble des impacts environnementaux potentiels.

 » L’avantage de cette démarche a été de formaliser ce qui avait déjà  été mis en place et de mettre en exergue nos axes de progrès. Les exigences qui pouvaient apparaître comme des contraintes pour certains sont aujourd’hui devenues des réflexes : utiliser des chiffons lavables en atelier plutôt que des essuie-tout jetables, suivre nos consommations d’énergie afin de les réduire… « , continue Christophe Mamelin.  » II s’agit d’un choix d’entreprise, précise Patrick Dhennin, directeur général de Norauto. L’engagement environnemental nécessite implication et rigueur de la part de l’ensemble des collaborateurs Norauto. C’est aujourd’hui complètement intégré dans notre quotidien, nous obligeant à  nous remettre en cause et à  rechercher l’amélioration continue. « 

Source : https://www.norauto.fr

Responsabilité sociale des entreprises : nouveaux services pour les entreprises

La Fondation internationale DNV (Det Norske Veritas) propose quatre services pour compléter son offre en matière de responsabilité sociétale et de développement durable.

 » Pratiquer la responsabilité sociétale, c’est s’interdire de se replier derrière les paravents traditionnels du type « Nous ne pouvions pas savoir que » , « Ceci est de la responsabilité de notre sous-traitant », « Nos activités respectent strictement la réglementation localement applicable » « , commente Philippe Decq, chef de projet responsabilité sociétale et changement climatique de DNV Certification France. Viennent s’ajouter à  l’offre existante de DNV des services de vérification du rapport durable (améliorer la crédibilité du rapport avec l’eoil extérieur et faciliter le reporting), d’évaluation de la gouvernance d’entreprise (le protocole d’évaluation établi par DNV compare la situation de l’entreprise par rapport à  un ensemble de bonnes pratiques et lignes directrices internationalement reconnues), ainsi que des services liés à  l’éthique de la chaîne d’approvisionnement (audits selon le référentiel SA 8000 ainsi que des audits seconde partie basés sur les Codes de Conduite des principales entreprises internationales) et de nouvelles formations.

Source : https://www.dnv.fr

QSE : les journées 2008

Les Journées qualité sécurité environnement (JQSE) organisées par le réseau des chambres de commerce et d’industrie de Paris – île-de-France (la CRCI et les quatre CCI) se tiendront du 31 mars au 11 avril 2008, dans les huit département franciliens. La seconde semaine coïncidera avec la semaine nationale du développement durable.

L’objectif de ces journées est de sensibiliser et de conseiller les représentants des entreprises sur les questions de la qualité, de la sécurité et de l’environnement. À cet effet, les CCI organisent dans leurs locaux une vingtaine de conférences destinées aux dirigeants, directeurs techniques, responsables QSE…

Les participants devraient ainsi trouver des marges de progrès pour gagner de nouveaux marchés, réduire les coàûts liés aux accidents ou encore améliorer leur image.

Ils seront en outre informés des dispositifs d’aides mis à  la disposition de ces entreprises et pourront rencontrer les conseillers des CCI pouvant les accompagner dans leurs démarches.

Source : https://www.journeesqse.com

Recyclage des lampes usagées : déjà  un an pour Récylum

Récylum, l’éco-organisme agréé pour enlever et traiter les lampes usagées, fait le point un an après le lancement de la filière. Bilan et objectifs pour 2008…

Depuis un an, l’éco-organisme Récylum est chargé d’enlever et de traiter les lampes usagées. Cette filière représente aujourd’hui 440 producteurs adhérents et qui auront mis environ 100 millions de lampes sur le marché en 2007, soit 11 000 tonnes. Cette filière, c’est aussi 5 500 points de collecte et 23 millions d’habitants desservis par les déchetteries en contrat avec Récylum. Une montée en puissance progressive pour atteindre une collecte moyenne de 80 tonnes par semaine, ce qui équivaudrait en année pleine à  4 000 tonnes, soit 36 % des tonnages mis sur le marché en

2007 : les lampes collectées sont recyclées à  plus de 93 % de leur poids, dépassant l’objectif de valorisation de 80 % exigé par la directive DEEE.

Pour 2008, les objectifs sont doubles. Aboutir à  7 000 points de collecte, y compris dans les départements d’outre-mer et atteindre les 5 000 tonnes de collecte (soit 44 % des tonnages mis sur le marché en 2007). 

Par ailleurs, Récylum poursuit ses efforts afin de mobiliser l’ensemble des parties prenantes de la filière de collecte des lampes usagées. Les collectivités locales, les électriciens et les entreprises restent des cibles privilégiées, mais l’éco-organisme va aussi axer ses efforts sur la sensibilisation du grand public.

Les collectivités locales seront aidées par l’éco-organisme avec la distribution d’un kit de communication personnalisable et une formation à  la gestion de la collecte des lampes usagées (en partenariat avec l’Association des maires de France).

Pour le grand public, un site internet est mis en ligne avec un outil de géolocalisation qui permet de trouver le point de collecte le plus proche, ainsi que des fiches pédagogiques à  destination des enseignants.

Source : https://www.recylum.com

30 ans et toutes ses… barres

GS1 a fêté l’événement. Le code à  barres a 30ans. Une révolution pour la distribution et pour les consommateurs.

La petite histoire est simple. Joe Woodland, sur la plage, réfléchissait à  la manière de mieux identifier les produits qui passaient à  la caisse. Tout à  son interrogation, il jouait machinalement avec le sable. La réponse se dessinait devant ses yeux. Il avait créé plusieurs barres alignées, plus ou moins fines. Le code à  barres était donc né. Révolution au début, indifférence totale aujourd’hui. Tellement ancré dans la vie quotidienne, il ne se fait plus remarquer. Pourtant, il a évolué ses dernières années et a permis de stocker davantage d’informations. Les consommateurs ont bénéficié des atouts du procédé : explosion du nombre des références dans les linéaires, meilleure connaissance de la chaîne d’approvisionnement et baisse des prix liés à  la diminution des coàûts de traitement. Aujourd’hui, les regards se tournent certes vers cette  » grande invention populaire  » selon les termes de Pierre Georget, directeur général de GS1 France, mais les yeux sont surtout rivés vers l’avenir. C’est-à -dire vers la radiofréquence ou l’internet des objets.

Source : https://www.gs1.fr

Qualité des services publics : l’approche managériale administrative

Depuis 2003, les Trophées de la qualité des services publics, organisés par la Direction générale de la modernisation de l’État, récompensent chaque année des actions exemplaires d’amélioration de la qualité de service dans les services de l’État. Cet événement s’inscrit dans un des axes essentiels de la modernisation : placer l’usager au centre du service public. 

Remettre les Trophées 2007, c’est bien sàûr récompenser les actions exemplaires, mais c’est aussi contribuer à  l’émergence d’une réflexion transversale sur la qualité publique et favoriser les échanges entre les acteurs. Pour l’édition 2007, 64 dossiers de candidature étaient en lice, dont 42 issus des services de l’État ou d’établissements publics et 14 des collectivités territoriales. 21 dossiers ont été présélectionnés par le jury qui en a primé 12.

Dans son allocution d’ouverture, Frank Mordacq, directeur général de la modernisation de l’État, a souligné les principales caractéristiques de l’édition 2007 : une approche managériale de la qualité présente dans un grand nombre de dossiers et le renforcement des liens entre qualité et performance.

Point commun entre toutes les bonnes pratiques récompensées : la nécessité de « faire tomber les barrières », de rapprocher les usagers de l’administration, de dialoguer et de leur faire connaître leurs droits. C’est-à -dire favoriser l’accueil et faire progresser la qualité des services publics.

Source : https://www.modernisation.gouv.fr

Environnement : EDF certifiée ISO 14001 pour sa communication externe

Cette année, EDF était présent sur le Salon Pollutec avec un stand respectant les règles de l’écoresponsabilité. Ce stand innovant est l’illustration d’une démarche globale dans laquelle l’entreprise s’est engagée. Elle a abouti à  la certification environnementale ISO 14001 de son activité de communication externe au travers de stands d’exposition.

Pour la première année, le stand EDF du salon Pollutec a été conçu selon une démarche écologiquement responsable. Ceci signifie qu’il a été construit avec des matériaux spéciaux, respectueux de l’environnement (bois écocertifiés). Une grande partie des éclairages y est assurée par des lampes basse consommation, des gobelets en papier recyclé au lieu de plastique sont utilisés et le tri des déchets générés sur le stand a été mis en place. Enfin, des produits bio ou issus du commerce équitable sont utilisés pour les cocktails organisés sur le stand.

EDF s’est engagé ici dans une démarche exemplaire qui a abouti à  la certification environnementale ISO 14001, par l’organisme DNV Certification France (Det Norske Veritas), de son activité de communication externe au travers de stands d’exposition.  » L’initiative d’EDF est particulièrement originale, commente Serge Gathellier, responsable marketing et communication de DNV Certification France. L’entreprise a su prendre en compte, de manière pertinente, les exigences de la norme ISO 14001 et les adapter à  toutes les étapes d’exploitation de stands d’exposition. La mise en eouvre du système de management de l’environnement est effective dès la conception des stands. Une politique de sensibilisation a été menée auprès de toutes les parties intéressées, permettant une parfaite compréhension des messages. Le stand construit pour Pollutec en est une parfaite illustration. « 

Cette année, EDF a pour objectif de renforcer encore ses actions dans le domaine en réduisant de 5 % le volume des déchets générés sur les stands, en diminuant de 5 % l’énergie utilisée par mètre carré de stand grâce à  l’utilisation systématique de lampes basse consommation et en augmentant de 25 % l’utilisation de produits bio ou issus du commerce équitable. Enfin, EDF souhaite substituer à  70 % les produits de nettoyage par des produits moins polluants.

Cette démarche a vu le jour afin de compléter le périmètre de certification d’EDF. Le groupe EDF est en effet certifié ISO 14001 depuis 2002 pour l’ensemble des entités d’EDF SA et de ses principales filiales françaises et étrangères, ainsi que pour toutes ses installations et activités ceour de métier.

Elle s’inscrit dans le sens d’un engagement global d’EDF en faveur de l’environnement et entre en résonance avec les offres proposées aux entreprises et aux collectivités, pour les aider à  améliorer leur éco-efficacité énergétique.

Source : https://www.edf.fr

Système d’information : mieux connaître ITIL

Assez connu dans les directions informatiques, le référentiel ITIL l’est moins dans l’ensemble de l’entreprise. Pourtant, cet ensemble de bonnes pratiques pour la gestion d’un système d’information est très appréciable.

60 % des entreprises françaises ne connaissent pas ITIL. C’est le terrible constat d’une étude menée par Teamup Consulting.  » Ces résultats témoignent d’un manque évident de maturité des entreprises dans la gestion de leurs services informatiques. Le référentiel ITIL s’adresse à  une communauté de plus en large, mais reste concentré dans le monde informatique « , commente Serge-Alain Simasotchi, directeur associé de Teamup Consulting.

Pour favoriser le développement de ce référentiel, un autre cabinet, Orsyp Consulting, a fait le pari de la formation par le jeu. Il s’est associé avec Hasbro pour sortir une édition spéciale ITIL du jeu Trivial Pursuit : « ITIL en 408 questions ».  » Les entreprises sont très demandeuses d’une approche ludique permettant d’assimiler rapidement les nouvelles méthodes, explique Gérald Audenis, directeur associé du cabinet. Trivial Pursuit permet de concrétiser simplement des concepts complexes. C’est pour nous un outil de conduite du changement très efficace dans le cadre de formations, d’ateliers ou de séminaires. « 

Un exemple ? Vous lancez le dé, vous faites 2 et arrivez sur une case verte (gestion de la sécurité de l’information), vous devez répondre à  la question :  » Quelle est la propriété des données ne subissant pas d’altération lors de leur traitement/transmission ? « . La réponse est pourtant simple :  » L’intégrité « . Vous avez correctement répondu, relancé le dé et êtes tombé sur une case bleue (centre de services, gestion des incidents, gestion des problèmes). La question :  » Que sont le nombre d’incidents, le temps de résolution et le pourcentage d’incidents résolus ? « . La réponse :  » Des indicateurs clés de performance (KPI) « . Avez-vous mérité le camembert ?