Les « tiers-lieux » et la qualité de la vie professionnelle

Depuis plus de 35 ans, L’Atelier BNP Paribas détecte les innovations de rupture qui annoncent des mutations majeures pour les entreprises de tous secteurs.  Il propose de réfléchir aux « tiers-lieux », qui dessinent un des dispositifs possibles de la réorganisation du travail, le 4 juin à l’auditorium Gilles Glicenstein à Paris

Si les pratiques de nomadisme ont produit une première génération de « tiers-lieux » que l’on pourrait qualifier de, sauvages (cafés, gares, lobbys d’hôtels…), offre et demande se structurent depuis quelques temps.

Poussées par la révolution numérique, les initiatives  et les définitions se bousculent. Portés aujourd’hui par de nombreux acteurs (collectivités territoriales, services publics, entreprises privées) ces nouveaux espaces dédiés au travail, individuel ou collaboratif, appelés tiers-lieux, proposent un ensemble protéiforme de réponses sur les questions de mobilité des salariés, de co-working, d’échange ou encore de facilitation de l’innovation technologique.

Côté offre, les réflexions se construisent sur les localisations les plus pertinentes, mais aussi sur les services, accompagnement et animations à proposer. Côté demande, les entreprises voient dans l’émergence des tiers-lieux, de nouvelles opportunités pour repenser leur organisation du travail, agir sur la qualité de vie des collaborateurs, optimiser leurs dépenses immobilières ou encore, réduire leur empreinte carbone.

L’Atelier propose un espace dédié où figurent  de nombreux articles, des sondages, des vidéos ainsi que la présentation de l’événement et des intervenants. Pour plus de renseignements consultez l’adresse : event.atelier.net/tiers-lieux/

Une approche holistique pour les centres de données

Dans l’avenir, il est prévu que les centres de données déployés dans toute l’Europe respectent un ensemble de règles uniforme, structuré et opérationnel. C’est le but que poursuit la norme européenne EN 50600 qui couvre tous les aspects depuis l’équipement jusqu’à l’infrastructure.

Les centres de données font partie intégrante de la « société de l’information » dont presque toutes les économies sont aujourd’hui devenues dépendantes. C’est d’autant plus vrai qu’un peu partout en Europe, le législateur s’efforce de favoriser la « numérisation » de tous les éléments d’information qui procèdent de l’économie et ce, quelle que soit la forme de l’organisation concernée. Sont évidemment concernés les flux financiers mais aussi les échanges de documents réglementaires, les déclarations de conformités, etc., afin que tout ce qui concerne par exemple, les obligations puissent être traité dans les meilleurs délais et à moindre coût par les administrations qui en sont destinataires.  A ce titre, il est absolument indispensable que les centres de données soient correctement sécurisés et qu’ils assurent un niveau de disponibilité en croissance constante.

A cette fin, les planificateurs, les constructeurs et les opérateurs des différentes normes qui touchent aux composantes techniques des centres de données se sont concertés pour créer la nouvelle norme EN 50600. Elle est intimement liée à d’autres normes de portée globale telle que l’ISO 27001 afin d’offrir un ensemble d’avantages pour les entreprises notamment, en matière de transparence sur la disponibilité réelle de l’infrastructure, la qualité de ses processus de gestion et même, son efficacité énergétique.


Maîtriser les risques, réduire les menaces…

Jean Le Ray, dont l’activité est centrée sur l’intégration des risques au sein des systèmes d’organisation et de management, livre dans un ouvrage clair et concis, ses réflexions et un guide de son approche éminemment pragmatique de la gestion des risques.

Ce nouvel ouvrage ne traite pas d’un risque en particulier, mais aborde globalement la problématique du risque sous l’angle de son intégration aux systèmes et pratiques de management : il y est question d’organisation, de processus, de projets, d’affaires… L’auteur s’appuie sur des exemples vécus pour décrire une méthode structurée et des outils opérationnels permettant à l’entreprise d’améliorer durablement sa performance, économique et sociale.

L’approche est très concrète, sans toutefois tomber dans la simplification outrancière car chaque organisme est spécifique et maîtriser ses risques, c’est avant tout accepter la complexité de son environnement et des comportements.

« De la gestion des risques au management du risque », Jean Le Ray, Afnor Editions, 540 pages, 38 euros

L’estime de soi au service de l’efficacité des organisations

Depuis 20 ans, les ouvrages de management et de communication ont mis en évidence les changements en cours et les besoins d’évolution à la fois des structures et des comportements. Véhiculant les mythes du succès, les modes managériales se sont succédé pour conduire à plusieurs malentendus entre d’une part les collaborateurs et leurs managers, et d’autre part les cadres et la direction générale. Cette perte de sens produit des déséconomies externes et internes, et un manque d’efficacité productive. Les conséquences sont des pertes de compétitivité en termes de qualité et d’innovation.

Si l’innovation est le moteur de la croissance économique, la ressource humaine – c’est-à-dire, le capital humain – a autant d’importance que l’innovation technologique. Il existe des moyens simples, peu coûteux, permettant la mise en ligne des organisations face aux défis technologiques et concurrentiels. En regard, l’estime de soi est un facteur central de la réussite individuelle et collective.

Dessiner un objectif commun et se placer sur le chemin du succès demande de faire se rencontrer deux approches, le développement personnel et le management. Le traitement des besoins individuels dans une société est une source de réussite collective. La responsabilité du manager est bien la mise en commun et le partage de sens afin de mobiliser ses équipes.

« L’estime de soi au cœur du management », Rose Balducci, et Jean-Luc Penot, Gereso Édition, 271 pages, 23 euros

 

La propriété intellectuelle dans l’entreprise

Ce manuel est désormais un classique de la collection Droit fondamental civil que les Presse Universitaires  de France consacre à cette question qui touche à l’immatériel : la propriété littéraire et artistique. Cette neuvième édition entièrement remise à jour et actualisée, témoigne de son succès, couronné par le prix Lucien Dupont de l’Académie des sciences morales et politiques.

Selon le souhait de l’auteur, il s’inscrit profondément dans le droit civil et dans une perspective judiciaire. Il est de plus conçu pour faciliter l’utilisation par le lecteur, qu’il soit étudiant ou professionnel. Pierre-Yves Gautier est professeur à l’université Paris Panthéon-Assas.

 

« Propriété littéraire et artistique », Pierre-Yves Gautier, Presse Universitaires de France, 928 pages, 42 euros