Des entreprises labellisées Alsace Excellence gèrent la crise

Le processus d’amélioration continue – notamment sur le volet digital –  a permis aux entreprises labellisées engagées sur le champ de la RSE d’adapter rapidement leur organisation et de se montrer agiles et innovantes.

“ Alsace Excellence a été pour nous moteur d’une stratégie de digitalisation pour limiter notre impact sur l’environnement. Elle nous a permis malgré la fulgurance de la crise sanitaire de nous organiser. En 48h, nous étions en télétravail et avions mis en place une nouvelle organisation de poursuite de l’activité, déclare Dan Gompel, dirigeant associé de Gestion & Stratégies, cabinet d’expertise-comptable strasbourgeois. Durant cette période particulière, nous avons fait face aux échéances fiscales et juridiques, telles qu’elles s’imposent à nous chaque année, et aussi fait face avec nos clients à des situations dramatiques d’arrêt total de leur activité. Cette expérience, nous l’avons consignée dans un livre blanc à destination des professionnels du tourisme. ”

“ Nous avons profité du confinement pour élargir notre offre bas carbone Bilobay en y intégrant les réseaux sociaux, remarque Jean Dagré, directeur de l’agence de communication Dagré, à Strasbourg. Cet outil, lancé en 2012, calcule les émissions carbone sur l’ensemble du spectre de la communication (conception-production-diffusion). Nous avons eu beaucoup de demandes sur ce sujet depuis 6 mois et encore plus depuis le début de la crise. Ces services que nous apportons à nos clients vont dans le sens d’un partenariat stratégique de qualité voire d’excellence. Ce qui nous permet de justifier concrètement notre label et d’en apporter des éléments tangibles.”

Quant à Guillaume Lahr, Co-Gérant de Mastra (Production et Vente de matériel de manutention et accumulateurs industriels) à Eckbolsheim, il témoigne :  Nous avons expérimenté une nouvelle façon de travailler pour laquelle nous avons intégré la philosophie sociale acquise avec Alsace Excellence, ce qui nous a permis de maintenir notre production et notre performance régionale. Nous remercions tous nos collaborateurs et fournisseurs pour leur efficacité. Ils nous ont permis d’approvisionner sans rupture l’ensemble de nos clients.”

Enfin, Philippe Heimburger, PDG des Pâtes Grand’mère, à Marlenheim conclut : “ Cette crise a démontré l’importance de la solidarité inter-entreprises et le soutien de notre réseau pour pérenniser nos activités. Nous souhaitons promouvoir nos produits de qualité supérieure, sains et locaux, un positionnement soutenu par notre labellisation Alsace Excellence. Ce label qui repose sur un référentiel exigeant contribue à renforcer ce positionnement auprès des consommateurs de plus en plus sensibles à la provenance et à la qualité de leurs produits ”,

Les entreprises du réseau Alsace Excellence valorisent donc aujourd’hui leur démarche RSE par leur capacité à répondre aux nouvelles attentes de leurs salariés, clients et partenaires : rassurer d’un point de vue sanitaire, miser sur les circuits courts, consommer local et choisir des marques qui agissent pour le bien commun.

L’Agence de développement d’Alsace (Adira), présidée par Frédéric Bierry, est en charge de l’animation de la Marque Alsace, dont le label Alsace Excellence est l’une des composantes. Lancée il y a cinq ans, la démarche Alsace Excellence réunit aujourd’hui une communauté d’environ 60 entreprises labellisées.

La PME Serbe croît et se diversifie

A partir de 2012, après le départ à la retraite du dirigeant,  Mélanie et Jean-Marc Coquerel, membres de la direction de l’entreprise, envisagent la reprise de l’entreprise spécialisée dans la tôlerie fine pour la conception de boitiers électroniques. Ils mûrissent leur projet pendant trois ans, en mettant en place une démarche de lean manufacturing en partenariat avec NAE (Normandie AeroEspace), et entament les premiers investissements avec plusieurs achats de nouvelles machines. En 2014, ils acquièrent Serbe qu’ils développent alors.

En 2016, grâce à la croissance de l’entreprise, la PME s’installe dans un nouveau bâtiment sur un site d’une superficie de 10.000 m² situé à Saint-Mard de Blacarville. Depuis la croissance se poursuit et pour forger sa réputation et pérenniser son activité, l’entreprise s’appuie sur des valeurs humaines fortes reposant sur l’excellence opérationnelle.  « Nous connaissons un turnover extrêmement faible à nos postes clés, que ce soit en production ou dans les services. Nous mettons un point d’honneur au bien-être de nos collaborateurs qui sont le fer de lance de notre entreprise » explique Mélanie Coquerel, co-dirigeante de Serbe.

Une solide politique RH

D’un point de vue sanitaire, grâce au travail de toute l’équipe, l’entreprise a assez bien traversé la crise du Covid 19 au cours de laquelle elle a garanti la sécurité de ses collaborateurs tout en continuant l’activité de son site. Créée dès le début de la pandémie, une cellule de crise travaille quotidiennement sur tous les sujets liés au Covid: protection du personnel et sécurisation du site, réorganisation constante de la production en fonction des ouvertures et fermetures de ses partenaires clés aussi bien clients, que sous-traitants… L’entreprise a également mis en place un protocole de gestion incluant différents stades allant de 1 à 4 afin de garantir le maintien de l’activité en toutes circonstances.

Du point de vue économique, l’entreprise a pu maintenir son activité grâce à sa politique de gestion des stocks et surtout à ses précédents investissements stratégiques qui lui permettent d’être indépendante d’un point de vue énergie. « Nous sommes d’ailleurs précurseur dans de nombreux domaines en étant les tous premiers dans l’utilisation de nouveaux procédés industriels ».

Préserver son savoir-faire 

Afin de préserver son savoir-faire, la PME travaille actuellement sur des supports de connaissance (tutos, story telling…) élaborés à partir d’une réflexion en interne et de benchmark avec d’autres entreprises au niveau national sur des métiers en tension, dans le seul but de préserver ses compétences et être en mesure de les transmettre aux jeunes recrues.

Une plus grande diversification 

La diversité de son activité sur le long terme permet à la PME d’être indépendante de tout secteur et de ventiler le risque de perte. Ses certifications ISO 9001 et EN 9100 garantissant un niveau d’excellence en termes d’efficacité et de fiabilité, lui permettent d’obtenir une reconnaissance mondiale afin d’accéder à de nouveaux marchés.

La French Tech s’exporte à Toronto

La French Tech Toronto a été créée par des entrepreneurs français locaux afin de renforcer les partenariats entre la France et le Canada, ainsi que sous l’impulsion du Consul Général de France à Toronto, Tudor Alexis, qui a remarqué à cette occasion : « C’est une juste reconnaissance du dynamisme de Toronto et du rôle croissant des talents tech français la ville. Nous avons réussi notre pari collectif de placer Toronto sur la cartographie française de la tech mondiale et de faire reconnaitre l’importance d’une communauté La French Tech au cœur du premier hub d’innovation canadien. Nous pouvons maintenant passer au stade d’après, c’est à dire faire rayonner l’écosystème de La French Tech et accompagner les entrepreneurs français dans cette période complexe avec l’ensemble de la Team France ». Quant à Romain Le Merlus et Estelle Chen, les co-président de la French Tech à Toronto, ils déclarent « Chaque français possède en lui du talent et un héritage du pays, et il l’exporte à l’étranger comme ici à Toronto. C’est cela être La French Tech !« 

Établir durablement une communauté La French Tech au Canada sera un vrai atout pour le rayonnement des acteurs de la Tech française présents dans la capitale de l’Ontario. En effet, la province est un des marchés technologiques les plus dynamiques au monde : plus de 400 000 travailleurs de la Tech, près de 50 incubateurs/accélérateurs, la plus grosse concentration de start-ups en dehors de la Silicon Valley (USA). La croissance du secteur technologique, notamment, y est très forte. Les levées de fonds sont aussi très importantes avec plus de 2,3 milliards en 2019 (+ 68% par rapport à 2018). 

La création d’une communauté basée sur la solidarité et l’entraide sera donc un atout pour l’ensemble de l’écosystème : reconnaissance, aide à la réalisation de projet, aide à la recherche de financement. Pour monter ce projet, La French Tech Toronto fait appel à des entrepreneurs, investisseurs et dirigeants d’entreprises locaux. La French Tech « compte déjà trois boites géniales ici qui vont changer la donne, issues de cette communauté French Tech : Commut dans le co-voiturage, WhatRocks Foundation au carrefour de la blockchain et de la TechForGood, et Transpod qui révolutionne les transports avec Hyperloop” Ajoutent Estelle Chen et Romain le Merlus.  L’une des premières réalisations de la French Tech Toronto est le portail des talents créée à l’initiative d’un des membres fondateurs Maxime Alexandre. « Le portail de talents est conçu pour offrir une solution de rebond rapide aux employés des membres de la France Canada Chamber of Commerce Ontario (FCCCO) qui ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19. Une plate-forme interactive où les membres peuvent poster gratuitement des annonces d’emplois et rechercher parmi les talents enregistrés qui peuvent quant à eux rechercher des emplois par catégorie et se perfectionner en accédant à des programmes d’apprentissage en ligne gratuits. Nous nous mobilisons pour notre communauté, un grand pas à la fois !  » expliquent Estelle Chen et Romain Le Merlus.

Un profilomètre 3D pour mesurer en quelques secondes

Basé sur une technologie optique innovante, le principe du fonctionnement du VR-5000 repose sur un balayage, sans contact, de l´intégralité de la surface à analyser, permettant ainsi de la modéliser en 3D avec une très grand résolution. La pièce n’a pas besoin d’être préparée, il suffit de la poser et de lancer la mesure. Outre le gain de productivité, l’appareil offre une reproductibilité des conditions de mesure et des résultats unique. Enfin, avec la mesure sans contact, les pièces comprenant des formes saillantes ou comportant de matériaux flexibles (caoutchouc, silicone, élastomère…) ou ayant une surface fragile ne posent pas de problèmes pour ce profilomètre.

Un résultat optimal


Par ailleurs, son nouveau système d´éclairage projette une multitude de franges déformées sous l´effet de la topographie de la surface à analyser. Ces déformations sont ensuite analysées par triangulation pour déterminer l´altitude de chaque point de la surface. En outre, le VR-5000 est équipé d´un objectif télécentrique, une technologie maîtrisée de longue date par Keyence. Ce dernier présente une grande profondeur de champ tout en s´affranchissant des effets de parallaxe. Il n´est donc plus nécessaire de faire la mise au point, même lorsque la pièce à analyser présente des différences de hauteur importantes. Enfin, l´absence d´aberrations et de distorsion assure une reproduction fidèle des dimensions de la pièce pour une précision de mesure accrue.

Une manipulation accessible à tous

Le VR-5000 s´adapte automatiquement à l´orientation et à l´inclinaison de l´objet. Il suffit de placer la cible sur la platine et de cliquer sur un bouton pour lancer le processus de mesure. Elle détecte automatiquement la largeur et la hauteur de la cible, afin de régler automatiquement la plage de mesure optimale.


De plus, l’appareil détecte automatiquement un plan de référence, l’axe d’un cylindre, l´intersection entre 2 plans ou le centre d´une sphère afin de positionner l´image de la pièce dans l´espace. Le dégauchissement initial de la pièce, étape longue, fastidieuse et source d´erreurs devient ainsi inutile.

Analyse multiple sans compétences spécifiques


Le profilomètre présente aussi des fonctions automatiques pour l´analyse des pièces. Outre la mesure de profil, il permet également d´analyser la rugosité de ligne et de surface. Le panel d´outils comprend aussi des fonctions de mesure 2D, de défauts de planéité ou de co-planarité, de volumes et d´aires. Enfin, avec la fonction de comparaison, il est possible de déceler vite les écarts entre une pièce de référence (conforme) ou un modèle CAO 3D et une pièce défaillante. Puis l´investigation peut être ensuite être focalisée autour des zones suspectes. Par ailleurs, comme sur la gamme métrologie de Keyence, les outils statistiques de pilotage de la production (Cp, CpK, courbes de tendances et des histogrammes) sont présents ainsi que la production de rapports de mesure automatiques ou personnalisables.

Etalonnage simplifié et économique


Enfin, le dernier avantage  : le VR-5000 est livré avec un jeu d´étalons reliés au système de traçabilité international. L´utilisateur peut ainsi réaliser en toute autonomie l´étalonnage et le recalibrage de sa machine dans le respect des exigences de l´ISO-17025. Cette procédure, extrêmement simple et guidée permet de réaliser soi-même l´opération en quelques minutes, même à la veille d´un audit qualité. Outre le temps gagné, cela entraîne une économie sur les coûts annuels liés aux habituels contrats de maintenance.

PolyWorks MS 2020 pour le contrôle de la qualité et l’analyse dimensionnelle 3D

InnovMetric, le leader mondial en solutions logicielles de métrologie 3D, annonce PolyWorks MS 2020, sa solution d’analyse dimensionnelle 3D et de contrôle de la qualité. Celle-ci offre des fonctions d’édition de lots d’items qui accélèrent la préparation de projets d’inspection robustes et qui facilitent l’analyse des données. Cette nouvelle version majeure augmente aussi l’universalité de son centre de numérisation en proposant de nouveaux instruments de mesure, et accroit la productivité des MMT CNC en accélérant l’exécution des séquences de mesure.

« Pour déployer avec succès la plate-forme d’entreprise PolyWorks sur le marché, il ne faut pas seulement conclure d’importantes transactions. Il faut aussi assumer une énorme responsabilité », déclare Marc Soucy, président d’InnovMetric. Il ajoute que « Chaque année, nous avons une mission, car nos clients s’attendent à ce que nous améliorions leur efficacité au quotidien, leur offrions les nouveaux contrôles dimensionnels dont ils ont besoin, et étendions l’universalité de notre plate-forme en ajoutant et en améliorant nos interfaces pour les dispositifs de mesure 3D. Avec PolyWorks 2020, nous avons à nouveau atteint notre objectif. »

Améliorer la configuration et l’analyse de projets

Avec PolyWorks|Inspector,  il est désormais possible de modifier et d’ajouter des recalages data, des objets de mesure et des rapports d’inspection pour plusieurs items mesurés à la fois. Cette nouvelle fonction permet de préparer plus facilement des projets d’inspection robustes qui prennent en compte tous les items.

Par ailleurs, la nouvelle technologie d’édition de lots d’items permet d’optimiser les paramètres d’extraction et d’ajustement d’un tel objet jusqu’à ce que des résultats satisfaisants soient obtenus, et d’appliquer ensuite ces changements à tous les items déjà mesurés en une seule opération, afin d’assurer que les nouveaux paramètres n’aient aucun impact négatif sur les autres items.

L’édition de lots d’items est également un outil permettant d’évaluer rapidement un échec de production en analysant les items déjà fabriqués. Les utilisateurs peuvent ajouter des nouveaux objets et rapports à un sous-ensemble d’items sélectionnés en une seule opération, analyser les résultats de mesure d’objets, les graphiques de tendance et les statistiques de ces items, pour mieux comprendre ce qui a causé l’échec.

Accélérer les tâches d’inspection

Enfin, PolyWorks MS 2020 offre des outils améliorés et des nouvelles technologies qui évitent les approximations et permettent de travailler plus rapidement. Les utilisateurs peuvent ainsi désormais :

– Optimiser et augmenter leur boîte à outils GD&T grâce aux algorithmes améliorés qui accélèrent les calculs de distance à deux points et qui produisent des résultats plus exacts et répétables, en plus de supporter un nouveau modificateur de zone commune;

– Découvrir et maîtriser rapidement des modes interactifs grâce aux nouvelles barres d’outils contextuelles personnalisées et au guidage amélioré;

– Partager facilement leurs barres d’outils personnalisées et leurs macros avec des collègues et des partenaires;

– Lier des projets d’inspection de lots d’items à des feuilles de calcul Excel grâce à PolyWorks|ReportLoop;

– Intégrer l’affichage par réalité mixte à leurs procédés de mesure par guidage grâce à PolyWorks|AR.

Creaform lance MetraSCAN BLACK

Creaform, le spécialiste mondial en solutions de mesure 3D portables et automatisées, propose la dernière version de la gamme MetraSCAN 3D, son scanner MMT optique avancé, conçu spécifiquement pour la prise de mesures et les inspections 3D métrologiques, dans l’atelier. Le MetraSCAN BLACK, le scanner MMT optique portable le plus rapide et précis, peut être intégré facilement à n’importe quelle séquence de contrôle de la qualité, d’assurance qualité, d’inspection, de MRO et de rétro-ingénierie. Il peut être employé par des utilisateurs de tous niveaux de compétence et dans tous types d’environnement.

Le système de métrologie dimensionnelle MetraSCAN BLACK a été conçu afin de mesurer des pièces et des ensembles complexes pour une variété d’industries et de processus de fabrication, telles que l’automobile, l’aéronautique, la production d’électricité, l’industrie lourde, les pièces métalliques coulées et forgées, les feuilles de métal, l’injection plastique, les composites, etc.

Des performances et une vitesse sans équivalent pour des mesures 3D optimisées

Voici ces caractéristiques :

  • 4 fois plus rapide : Les 15 croix laser bleues permettent une plus grande zone de numérisation allant jusqu’à 1 800 000 mesures par seconde et la création du maillage en direct ; ce qui réduit le temps entre l’acquisition et l’obtention des fichiers de t.
  • Résolution 4 fois supérieure : une résolution de mesure de 0,025 mm (0,0009 po) permettant de générer des numérisations très détaillées de n’importe quel objet.
  • Des mesures plus précises et traçables : L’exactitude élevée de 0,025 mm, basée sur la norme VDI/VDE 2634 part 3 et testée dans un laboratoire certifié ISO 17025, assure une fiabilité totale et une traçabilité complète selon les normes internationales.
  • Exactitude dans l’atelier : un référencement dynamique breveté et unique, permettant de compenser les instabilités dans l’environnement.
  • Polyvalence maximale : il permet de gérer des pièces complexes, brillantes et très détaillées
  • Aucun temps de chauffe : Les opérateurs peuvent l’employer en quelques minutes.
  • Capacité de palpage tactile :  Associé avec le HandyPROBE, le MetraSCAN BLACK permet de bénéficier de la puissance du palpage et de la numérisation 3D afin d’effectuer un processus d’inspection simple et complet.
  • Modèles Black et Black|Elite disponibles : Selon leurs besoins, les clients peuvent choisir entre deux modèles : vitesse, complexité de la pièce, exactitude, etc.

« Les fabricants actuels sont confrontés à des défis de taille. Ils subissent une pression croissante pour accélérer leurs délais de commercialisation, afin de rester compétitifs à l’échelle globale. Les problèmes de qualité des produits affectent le taux de rebuts, l’accélération de la production, le rendement de production, les temps d’arrêt et enfin les coûts de production et la rentabilité globale. Les fabricants ont besoin de s’appuyer sur des technologies de mesure 3D, telles que le MetraSCAN 3D, afin d’améliorer leurs processus de développement produits et de contrôle de la qualité », déclare Guillaume Bull, responsable produits chez Creaform. « Cette nouvelle version du MetraSCAN 3D améliore encore la vitesse, l’exactitude et la polyvalence des mesures dimensionnelles. Nous pensons que les fabricants apprécieront ce gain de performances dans leurs séquences de travail ».

Un plan d’action offensif pour que la France “Imprime sa marque”

Promouvoir le “fabriqué en France” comme solution aux tensions économiques que traverse la filière graphique aujourd’hui conduit Imprim’Luxe à établir un rapport nouveau entre imprimeurs français et donneurs d’ordres en se basant sur un plan d’action proactif :

– La mise en place d’un Comité des Sages édictant des règles de bonne gouvernance en matière de passation de commandes, alertant les pouvoirs publics en cas de manquements, identifiant les pistes de relocalisation, sensibilisant les institutions représentatives, conseillant les dirigeants de l’association sur toute action de lobbying à poursuivre ;

– L’organisation de séminaires de réflexion sous l’égide de la S.E.I.N. (Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale) réunissant les donneurs d’ordres et les pouvoirs publics sur les enjeux et les atouts de la relocalisation, dans la quête de l’excellence, de l’innovation et de la traçabilité des produits.

– L’organisation d’une grande “table ronde” à l’Hôtel de l’Industrie (en partenariat avec la S.E.I.N.) rassemblant les protagonistes majeurs de l’industrie du Luxe, des investisseurs et les pouvoirs publics afin de valoriser les marques du “fabriqué en France”, renforcer les relations entre les marques et les industriels et promouvoir le potentiel industriel et la capacité d’innovation de la filière de l’impression.

– La mise en oeuvre d’un plan de communication institutionnelle, professionnelle et grand public valorisant les atouts de l’industrie graphique française.

L’objectif d’Imprim’Luxe, association fondée en 2013 pour répondre à un appel à projet du Ministère de l’Économie, est la défense de l’industrie graphique de qualité et la préservation des savoir-faire d’excellence, avec comme but de relocaliser l’impression de luxe en France. Un label est aussi décerné à ses 50 membres, acteurs majeurs de l’industrie graphique française respectant des critères de qualité et d’innovation ainsi que les règles de la RSE et de la déontologie. Ces engagements sont partagés par une vingtaine de membres partenaires, fournisseurs et prestataires des labellisés.

Cetim et Snitem : un guide pratique sur la nouvelle réglementation du secteur des dispositifs médicaux

Cetim, Institut technologique labellisé Carnot et le Snitem offrent aux fabricants de dispositifs médicaux (DM), les outils et process pour respecter la nouvelle réglementation relative à la sous-traitance de leurs activités.

Aider ceux qui nous aident à continuer à travailler sans se mettre hors la loi. C’est l’objectif du nouveau guide pratique « Maîtrise de la sous-traitance dans le secteur des dispositifs médicaux » édité par le Cetim et le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem). En effet, la réglementation est formelle : désormais, tout fabricant de dispositifs médicaux est entièrement responsable aux yeux de la loi de ses activités sous-traitées, qu’elles concernent la conception, la fabrication ou même la logistique de ses produits. L’article 10.9 du règlement (UE) 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux, qui entre en application en mai 2020, stipule qu’il doit « maîtriser dans son Système de management de la qualité (SMQ) la gestion, la sélection et le contrôle des sous-traitants ». Et pour s’en assurer, les organismes notifiés ainsi que les autorités compétentes sont amenés à effectuer des audits et inspections chez ces sous-traitants en fonction de leur criticité. 

 Une méthodologie à suivre

L’objectif de ce guide pratique est d’aider les industriels de ce secteur à définir les mesures à prendre afin de respecter cette nouvelle réglementation. Ainsi, il propose une méthodologie basée sur ce règlement et sur les prescriptions de la norme ISO 13485 traitant du système de management de la qualité via une approche par le risque. Ainsi, tous les points inhérents à la maîtrise du processus depuis la sélection du sous-traitant jusqu’aux moyens de surveillance mis en œuvre et déployés par le fabricant sont abordés et illustrés à l’aide d’exemples.

Enfin, le guide pratique « Maîtrise de la sous-traitance dans le secteur des dispositifs médicaux » est disponible à tout détenteur d’un compte Membre (gratuit) sur le site du Cetim, rubrique « Mécathèque ».

Source : https://www.cetim.fr

Les objectifs de réduction de CO2 de Michelin validés par SBTi

Michelin voit ses objectifs de réduction d’émissions de CO2 validés par le consortium SBTi, organisme indépendant de référence. Le succès de l’Accord de Paris (COP21) dépend non seulement des engagements des Etats membres mais également de l’implication de la société civile et du secteur privé pour diminuer collectivement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Le groupe a ainsi volontairement souhaité soumettre la pertinence des objectifs de réduction de ses émissions de CO2 au consortium SBTi.

Michelin s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de Scopes 1 et 2 de 38 % en valeur absolue à l’horizon 2030 par rapport à l’année de référence 2010. Son engagement porte également sur la réduction de ses émissions de GES de Scope 3 liées, d’une part, à la mise à disposition de combustibles et d’énergie, d’autre part, au transport et à la distribution amont et aval et, enfin, au traitement en fin de vie des produits vendus, de 15 % en valeur absolue, à l’horizon 2030 par rapport à l’année de référence 2018. De plus, le groupe s’engage à ce que 70 % de ses fournisseurs de matières premières (% en émissions de GES) aient fixé des cibles « science-based » d’ici 2024.


Les émissions de Scope 1 et 2 sont issues des sources sous la maîtrise opérationnelle de l’entreprise ou des émissions provenant des installations générant l’énergie achetée et consommée par celle-ci. Quant au Scope 3, il recense les émissions induites par des activités de l’entreprise mais issues de sources qui ne sont ni sa propriété, ni sous sa maîtrise opérationnelle.


Cette validation constitue un premier pas vers la neutralité carbone, en ouvrant la voie à l’objectif de « Zéro émission nette » pour l’ensemble des sites de Michelin (Scopes 1 et 2) en 2050. Grâce à la démarche SBTi, Michelin peut renforcer son engagement auprès de ses fournisseurs pour développer leur niveau de responsabilité sociétale en ayant une action ciblée sur la réduction des émissions de CO2 dans la production des matières premières.


« La validation SBTi de nos objectifs de réduction de CO2 constitue une preuve supplémentaire de la pertinence de nos engagements environnementaux. Le groupe Michelin porte des ambitions fortes, pleinement ancrées dans sa stratégie, et une vision à très long terme en matière de lutte contre le réchauffement climatique. J’ai la conviction que la crise que nous traversons est une opportunité pour accélérer, dans tous nos métiers, toutes nos activités et produits, nos démarches en faveur de la protection de l’environnement », a déclaré Florent Menegaux, Président du Groupe Michelin.

Sécurité incendie : les panneaux Solarwatt obtiennent la certification de Classe A

Solarwatt, un des principaux fabricants de panneaux photovoltaïques, a obtenu avec la Commission Electrotechnique Internationale, la Classe A la plus haute certification pour ses panneaux bi-verre selon la norme CEI 61730-2 (UL 790). Elle prouve ainsi la qualité et la robustesse des panneaux double vitrage prémiums répondant ainsi aux exigences de sécurité les plus élevées en cas d’exposition au feu. Une certification qui s’applique à toute la gamme Vision de Solarwatt.

Plus la classification est haute entre A et C (A étant considérée comme la plus haute) plus les propriétaires de maisons et les utilisateurs des bâtiments sont assurés de la meilleure résistance au feu de leur système d’énergie solaire. Durant les tests de performance, les panneaux peuvent être soumis à des vérifications de sécurité comme l’utilisation de feu d’artifice.

« Avec les panneaux Solarwatt, nos clients sont équipés de produits qui répondent aux normes de sécurité très élevées. Avec cette certification incendie classe A, nous le prouvons de manière indéniable. Pour nos partenaires installateurs, cette certification est un argument supplémentaire majeur concernant la technologie bi-verre. », explique Ian Bard, Gérant de Solarwatt France.

Jusqu’à présent, la production des panneaux bi-verres produits dans l’usine Solarwatt en Allemagne, était automatiquement certifiée classe C répondant aux critères de base en cas d’incendie. Après de nombreux tests réussis avec succès, toute la série Vision est désormais passée de la classe C à A. Une fois les tests requis pour la classe A terminés, les panneaux photovoltaïques testés offrent toujours deux tiers de leur puissance d’origine.

Une procédure de test en 2 étapes

La norme CEI 61730-2 décrit les exigences pour les matériaux et composants ainsi que pour l’ensemble du panneau photovoltaïque. Deux tests sont effectués dans le cadre de la procédure de certification incendie des panneaux solaires :
▪ Durant l’essai de propagation de la flamme pour la classe A, la surface du panneau solaire est exposée à une flamme d’une puissance de combustion de 378 kW pendant 10 minutes et sous l’influence du vent. Le laboratoire d’essai l’utilise pour évaluer la propagation de la flamme sur la partie supérieure du panneau et entre la toiture et les panneaux solaires.
▪ Lors du test de combustion, un bloc de bois placé sur le module s’enflamme afin d’observer si un incendie externe sous l’influence du vent fait brûler les modules. Pour réussir le test, aucune pièce incandescente ou brûlante ne doit tomber et les dommages au module doivent être réduits au minimum.