Le Cofrac accrédite le Cetim pour les mesures sur machine 3D

Des mesures erronées aboutissent assurément à des conséquences importantes, en particulier financière et entrainent une méfiance. Avoir la certitude que les résultats obtenus sont bons se révèlent alors indispensables et le recours aux étalons et gabarits est un passage incontournable.
 
Néanmoins, ces deux types de pièces nécessitent également d’être étalonnés. En faisant appel à un étalonnage couvert par l’accréditation Cofrac, il est possible, en effet, de garantir la traçabilité des résultats de mesures au système international d’unités. Par ailleurs, les pièces étalons permettent aux industriels d’employer des valeurs conventionnelles afin d’évaluer les capabilités de leurs différents moyens de mesure.
 
Le Cetim peut désormais offrir ce nouveau service depuis le 3 mars 2022 avec l’accréditation Cofrac Étalonnage n°2-1114 relative aux étalonnages effectués sur Machine à Mesurer Tridimensionnelle (MMT).
 
L’accréditation ISO 17025 délivrée par le Cofrac garantit l’évaluation des incertitudes de mesure et l’impartialité et la compétence du laboratoire à respecter les normes ISO GPS dans le calcul des résultats de mesure. Outre la reconnaissance dans de nombreux pays, le certificat d’étalonnage peut favoriser les échanges commerciaux et autoriser l’accès à de nouveaux marchés.

CNPP renforce sa proximité client

Initié en 2018, le projet Ambition 2028 consiste à construire le CNPP de demain dans un contexte mouvant et riche d’opportunités. La digitalisation des organisations, le changement climatique, les nouveaux risques sont autant de nouveaux défis pour ses clients. 

Parmi les axes majeurs, figure la simplification de son offre en 3 activités (conseil & formation, Test Inspection Certification, Edition & Presse). Par ailleurs, une nouvelle direction développement et relation client a été créée pour intégrer les activités commerciales, marketing et innovation, avec une spécialisation des équipes par domaines de risques. En outre, 6 millions d’euros sont investis en infrastructures. Enfin, des nouveaux talents seront recrutés sur près de 50 postes en 2022.

Service Qualité chez Béton Baguette et PrefaB Concept

Isatech : 3 parcours en réalité mixte pour piloter des activités industrielles

Avec les lunettes Microsoft HoloLens 2, il est possible de visualiser directement les données, en les superposant à la réalité. Cette réalité mixte, exploitée sur des process industriels peut être un véritable levier pour gagner du temps et en productivité. Elle joue également un rôle ludique dans la formation des employés sur des postes qui requiert le respect, étape par étape, d’un mode opératoire. Afin d’accompagner les acteurs industriels, le pôle innovation d’isatech a conçu 3 parcours immersifs à partir du casque de réalité augmentée de Microsoft, l’HoloLens 2.

Parmi les leviers de l’industrie 4.0, la réalité mixte constitue une opportunité d’optimiser l’environnement de travail, de favoriser la productivité et le bien-être des équipes et de faciliter les prises de décision. Les trois parcours que nous avons développés répondent à cet objectif d’améliorer toute la chaîne de valeur industrielle, de la production à la maintenance”, remarque Christophe Guirauton, directeur commercial et marketing chez Isatech.

Les trois cas d’usage

La gestion des stocks est améliorée par la visualisation des données en réalité mixte. Les opérateurs dans l’agroalimentaire peuvent visualiser en temps réel les produits dont les dates d’expiration sont les plus courtes lors des contrôles de stocks afin de garantir une bonne rotation et le respect des contrats dates.

Par ailleurs, concernant l’assemblage guidé de recettes, les nouvelles recrues peuvent être formées à la réalisation de tâches comme des recettes grâce à la diffusion d’informations et d’instructions dans leur champ de vision pendant qu’ils travaillent. Apprendre en manipulant augmente la qualité de la formation et sécurise le procédé.

Dernier cas d’usage : le contrôle qualité à distance. Les collaborateurs peuvent ainsiparcourir le site sans aller sur place et effectuer les audits qualité ou suivre les non-conformités à distance grâce à la vidéo, des captures d’écran et des annotations en réalité mixte qui leur donnent des informations cruciales. Ces usages, couplés aux fonctions déjà existantes de suivi de la maintenance industrielle permettent aussi de pratiquer la maintenance guidée par un expert à distance. Celui-ci partage le même champ de vision et peut donner des instructions vocales ou projeter une fiche de procédures ainsi que des flèches pour montrer les pièces à manipuler. Ainsi, ce levier permet de gagner en réactivité lors d’incidents, diminuer le temps de dysfonctionnement et éviter le déplacement d’un collaborateur sur des interventions multisites.

Connectées à l’ERP, progiciel de gestion des entreprises, les lunettes Microsoft HoloLens 2 participent à la démarche de pilotage de l’activité industrielle. Grâce à la réalité mixte, on peut avoir accès en temps réel à des indicateurs décisionnels et de les confronter en situation.

Parmigiano Reggiano, p-Chip Corporation et Kaasmerk Matec associés pour une technologie innovante de suivi numérique des aliments

« Le Parmigiano Reggiano est l’un des fromages les plus anciens et les plus célèbres du monde, et c’est un produit qui symbolise le produit italien« , affirme Nicola Bertinelli, président du Consorsium du Parmigiano Reggiano. « Depuis la création de notre Consortium en 1934, nous nous sommes efforcés de transmettre la valeur de notre produit au niveau mondial et de le distinguer des produits à consonance similaire sur le marché qui ne répondent pas à nos exigences strictes en matière de production et de zone d’origine. En étant les premiers à intégrer ces étiquettes numériques sécurisées sur nos meules de fromage, nous pouvons continuer à garantir la sécurité des consommateurs, en amenant la traçabilité et l’authentification de nos produits à répondre aux objectifs technologiques de l’industrie 4.0.« 
Depuis 2002, une étiquette de caséine portant un code alphanumérique unique et séquentiel est placée sur chaque meule de fromage Parmigiano Reggiano. Aujourd’hui, p-Chip propose une nouvelle gamme d’étiquettes de suivi numériques sécurisées pour l’industrie, et le Consortium du Parmigiano Reggiano innove en intégrant ces micro-transpondeurs p-Chip dans des codes 2D, des QR codes et/ou des codes à matrice de données. Le résultat : une étiquette numérique innovante et sûre pour les aliments permet de franchir à la sécurité alimentaire du Consortium une étape supplémentaire par rapport aux exigences gouvernementales.
Kaasmerk Matec et p-Chip Corporation se sont associés pour assurer ce programme d’innovation portant sur un dispositif p-Chip intégré à l’étiquette de caséine, un type de méthode d’identification des aliments/fromages à base de protéines, standard dans l’industrie. L’innovation allie des étiquettes de caséine sûres pour les aliments et le micro-transpondeur p-Chip – un ancrage cryptographique de la blockchain qui crée un « jumeau » numérique pour les articles physiques. Cette nouvelle étiquette alimentaire scannable est plus petite qu’un grain de sel et très durable, présente une visibilité et une traçabilité de nouvelle génération au Consortium du Parmigiano Reggiano.
Au cours des deux dernières années, le Consortium a réalisé des tests approfondis sur l’étiquette p-Chip / Kaasmerk Matec Casein et a approuvé l’utilisation technique de l’étiquette pour l’authentification et la traçabilité numérique du fromage Parmigiano Reggiano.
« Depuis plus de 100 ans, nous travaillons avec des producteurs de fromages artisanaux pour délivrer des marques en caséine qui offrent un niveau de protection inestimable pour leurs recettes, contribuant à sauvegarder la passion et le savoir-faire qu’ils apportent à la production de leurs fromages« , note Winus Sloot, directeur général de Kaasmerk Matec. « Nous sommes heureux de collaborer avec p-Chip pour développer cette étiquette numérique intelligente qui permettra de suivre et de tracer les fromages du Consortium du Parmigiano Reggiano du début à la fin, offrant une protection supplémentaire à la fois au Consortium et aux consommateurs, car l’étiquette est très résistante à la falsification.« 
Ainsi, les nouvelles étiquettes alimentaires numériques intelligentes seront apposées sur 100 000 meules de Parmigiano Reggiano lors du deuxième trimestre de 2022. Cela représente la dernière phase de « test » à grande échelle avant d’évaluer la possibilité d’appliquer cette technologie à l’ensemble de la production de Parmigiano Reggiano.

Regards croisés sur la réforme de la formation et la certification Qualiopi

Depuis septembre 2018 avec la Loi pour « la liberté de choisir son avenir professionnel », le secteur de la formation vit au rythme des règles et dispositions découlant de la loi.

La Qualité fait partie de ces dispositions, en particulier avec l’obligation, depuis le 1er janvier 2022, faite aux organismes de formations et acteurs du développement des compétences d’être certifiés selon le référentiel baptisé « Qualiopi ».

Le secteur de la formation est dynamique et prolifique : environ 100 000 organismes sont administrativement déclarés et parmi eux 70 000 ont une activité régulière. Pour autant, au 31/12/2021 les organismes de certification dénombrent environ 27 500 organismes certifiés. Il est donc légitime et objectif d’en conclure que tous les organismes de formation, notamment les professionnels indépendants, n’ont pas tous franchi ce cap.

Ayant moi-même déclaré un organisme de formation depuis 1997, faisant de moi ce que l’on nomme habituellement un consultant formateur indépendant (CFI), je me sens particulièrement concerné et même impliqué par les évolutions professionnelles dans le secteur de la formation.

En 2019 et 2020, nous avons traité du sujet de la réforme dont la mise en œuvre était encore en partie spéculative et dont personne encore ne savait si elle serait couronnée de succès ou pas.

En ce début 2022, j’ai souhaité faire un point d’étape avec des acteurs de la formation professionnelle, pour évoquer notamment les CFI et leur devenir dans le paysage de la formation continue :

  • Madame Nadia Hadjeri , Directrice de la formation, Groupe Cadres en Mission ;
  • Monsieur Philippe Scelin, directeur d’organismes de formation et Vice-Président de la Fédération les Acteurs de la Compétence et Président du groupe régional Normandie de la fédération ;
  • Monsieur Philippe Bourdale, Responsable du pôle Formation Professionnelle chez AFNOR Certification.

Aves ces acteurs nous avons exploré trois sujets, listés ci-après, dont nous partageons nos échanges.

  • Constat global de la mise en œuvre de la Loi du 5 septembre 2018 et en particulier sur Qualiopi ,
  • Les effets de la Loi, déployée en situation de pandémie, en particulier pour les CFI,
  • Les tendances du marché de la formation, du développement des compétences et la place des CFI.

La réflexion s’intéresse aux indépendants et aux CFI dans le monde de la formation et leur devenir dans les années futures. Ce statut a attiré et continue d’attirer de nombreuses personnes, de tous les âges et de toutes professions, tentées par le statut d’indépendant ou d’auto-entrepreneur, en expansion depuis environ 20 ans pour le premier et un peu plus de 10 ans pour le second.

A la fois pour ces CFI eux-mêmes mais plus largement pour l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle continue partenaires institutionnels (pouvoirs publics, collectivités territoriales …), partenaires économiques (entreprises, salariés, organismes de formation …) et partenaires sociaux (organisations professionnelles et syndicales …) nous partageons les bilans et réflexions des trois témoins qui ont vécu de l’intérieur la récente réforme de la Formation professionnelle. Les éclairages qu’ils apportent, explicitement ou entre les lignes, peuvent orienter les choix d’acteurs de terrain de la formation que sont les CFI !

Constat global après mise œuvre de la Loi et de Qualiopi

Philippe Scelin, directeur d’organismes de formation et Vice-Président de la Fédération les Acteurs de la Compétence et Président du groupe régional Normandie de la fédération 

Philippe Scelin, au nom des Acteurs de la Compétence (ACT), souligne le succès de la réforme sur deux points majeurs :

  • L’apprentissage tant sur le plan quantitatif que qualitatif :  700 000 jeunes inscrits dans cette voie fin 2021 et un mode de formation de certification et d’insertion qui se généralise à tous les niveaux de formation.
  • le CPF ayant permis à 2,5 millions de personnes de se former depuis 2 ans alors qu’en 2017, on ne comptait que 415 000 personnes bénéficiaires. Cette bonne nouvelle collective mérite que l’on s’en félicite malgré le sujet polémique des fraudes en voie de résolution.

Il note cependant une difficulté persistante concernant le volume de formation des salariés des PME (3 millions de salariés dans les entreprises de moins de 50 personnes) qui n’a pas augmenté bien au contraire malgré une contribution nette des PME de 1,2Mds d’euros au financement du système et malgré le FNE élargi.

Nadia Hadjeri , Directrice de la formation, Groupe Cadres en Mission.

Nadia HADJERI quant à elle, au nom de Cadres en Mission, pointe le caractère « révolutionnaire » pris par la formation sur plusieurs aspects : 

  • L’accent sur le développement des compétences des apprenants afin de répondre à la réalité socioéconomique : effets de la mondialisation sur les organisations, développement des technologies de l’Information, digitalisation et transformations du monde du travail, évolution des techniques de management, aspirations des salariés à la lumière de la pandémie …
  • Le cadre institutionnel imposé par l’Etat modifiant les fonctionnements et outils antérieurs et obligeant les acteurs, notamment les organismes de formation, les ingénieurs de formation, les consultants formateurs à repenser leurs missions de transmission de savoirs et de savoir- faire en intégrant les nouvelles règles telles que celles découlant de l’obligation de certification unique.

Philippe Bourdale, Responsable du pôle Formation Professionnelle chez Afnor Certification

Philippe Bourdale, au nom d’Afnor Certification, replace le mécanisme de certification imposé par la Loi du 5 septembre 2018 dans le contexte de la désintermédiation du secteur de la formation professionnelle et de l’accompagnement du développement du Compte Personnel de Formation.

Il souligne, à l’instar de Nadia Hadjeri, la révolution opérée par les pouvoirs publics qui pour la première fois dans la régulation d’une politique publique font entièrement confiance à des acteurs tiers et à la certification. L’instauration de modalités, de principes de transparence, d’impartialité, de responsabilité, exercés par des organismes certificateurs, contrôlés par une autorité unique, le Cofrac, constitue une rupture importante par rapport aux précédentes réformes et aux évaluations des organismes conduites par les financeurs.

Au vu des 27 500 organismes certifiés au 31 décembre 2021, on peut considérer que les organismes se sont globalement mis en ordre de marche pour être conformes, signe que la professionnalisation des acteurs est en cours.

Concernant Qualiopi, Philippe Bourdale, fait les constats suivants :

  • Le référentiel a permis de définir un standard minimum pour les différentes catégories d’actions concourant au développement des compétences (actions de formation, Bilans de compétences, VAE, Apprentissage), permettant de faire progresser certains organismes et d’harmoniser les conditions de présentation et de réalisation de l’offre de formation professionnelle au niveau national, dans l’intérêt des bénéficiaires et des entreprises.
  • Des ajustements semblent néanmoins nécessaires, notamment pour bon nombre d’organismes déjà engagés dans la qualité pour qui le référentiel n’a pas apporté de plus-value significative, hormis sur quelques points comme l’attention aux personnes en situation de handicap, et qui perçoivent QUALIOPI comme une contrainte réglementaire et administrative.

Pour Philippe Scelin, au nom des adhérents de la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle devenue Acteurs de la Compétence), Qualiopi est utile mais n’est pas un aboutissement : 

  • Le déploiement de Qualiopi est une bonne chose et nous y avons travaillé avec les pouvoirs publics. La FFP y travaille depuis 30 ans et la qualité est son ADN et dès l’été 2021, la quasi-totalité de nos adhérents avaient obtenu la certification ou étaient dans la dernière ligne droite.
  • Il reste à s’assurer que seuls les centres de formation de qualité peuvent obtenir le précieux sésame. Nous restons vigilants et nous souhaitons installer un groupe de travail pour faire un état des lieux de son déploiement et proposer des pistes d’amélioration, notamment pour une prise en compte de la diversité des structures (CFA, distanciel, etc.)

Cadres en Mission a vécu positivement la démarche Qualiopi, comme avant elle le référencement Datadock et la certification ISQ-OPQF. Cela a permis une mobilisation des consultants formateurs sur l’ingénierie de formation et l’ingénierie pédagogique ainsi qu’un renforcement du contrôle interne des actions de formation, pour un bénéfice observable sur la qualité des actions de formation dispensées.

En interne, Nadia Hadjeri, relève les enseignements suivants :

  • Avec Qualiopi, la reconnaissance professionnelle de nos Organismes de formation a indéniablement renforcé la co-responsabilité et l’engagement des Consultants Formateurs sur l’approche pédagogique et sur les enjeux de l’individualisation des parcours et l’accompagnement au développement des compétences mobilisables en situations professionnelles.
  • La nécessaire professionnalisation des Consultants Formateurs en termes de conseil, d’audit et d’accompagnement de l’entreprise sur des projets sur mesure, de pédagogies innovantes, de formations en situation de travail avec des plans d’action individuels (cf. encadré).

Les effets de la Loi, déployée en situation de pandémie, en particulier pour les CFI

Nos trois témoins pointent ensemble une évolution majeure, accélérée par la période de pandémie, mais déjà présente ou émergente : l’hybridation des modalités pédagogiques entre distanciel et présentiel et par voie de conséquence, la nécessaire montée en compétences des formateurs, indépendants ou salariés, sur les plans de la pédagogie et de la technique associées aux nouveaux outils numériques.

  • Philippe Scelin souligne également l’intérêt commun des organismes de formation adhérents à la fédération ACT et les CFI à réfléchir ensemble et à établir des partenariats pour être encore plus efficients sur l’ensemble des segments du marché de la formation et au plus près des territoires au sein des régions.
  • Du côté d’Afnor Certification, Philippe Bourdale, rappelle les nombreuses inquiétudes formulées lors de la promulgation de la Loi de 2018par les formateurs indépendants. Il constate aujourd’hui que globalement, ces formateurs indépendants expriment davantage une satisfaction de voir des règles fixées, communes à tous pour éviter les dérives. Il constate aussi qu’il n’y a pas à proprement dit de changements significatifs dans les pratiques professionnelles, sauf sur le plan organisationnel, Qualiopi ayant accéléré l’évolution du secteur. Ainsi, certains acteurs à se mettent en portage salarial, d’autres s’associent à plusieurs ou se rapprochent autour de nouveaux modèles organisationnels (CAE …).

Les tendances du marché de la formation, du développement des compétences et la place des CFI

Pour les Acteurs de la compétence, la période actuelle est caractérisée par :

  • Des dynamiques de coopération et de partenariat, par exemple entre ACT et le SYCFI(1) (Syndicat des consultants formateurs indépendants) qui travaillent ensemble au niveau de la branche professionnelle de la formation
  • Une forte incitation des pouvoirs publics à proposer des formations certifiantes et diplômantes permettant une reconnaissance des acquis de la formation ce qui favorise l’employabilité ainsi que la mobilité professionnelle interne et externe.

Cette dernière tendance faisant la part belle aux formations certifiantes de doit pas faire oublier le travail en amont de la qualification, tout aussi important, centré sur l’accompagnement des personnes pour la construction de leurs projets professionnels.

Au niveau de Cadres en Mission, la perception identifie également des évolutions des besoins auxquelles les formateurs indépendants peuvent contribuer à répondre.

Les entreprises font face à des difficultés de recrutement, à des métiers en tension au niveau local et national, et doivent relever les défis des compétences, du management d’équipe à distance, du commerce à distance, toutes actions nécessitant un fort investissement de formation et d’adaptation aux postes de travail.

Dans ce contexte, les consultants formateurs indépendants, agissant aux différentes étapes depuis le diagnostic jusqu’à l’identification des priorités d’accompagnement et de formation puis dans la réalisation des actions de développement des compétences, peuvent répondre aux besoins individuels de l’entreprise. Pour ce faire, les consultants formateurs devront renforcer leurs propres compétences sur les métiers auxquels ils forment ainsi que sur leurs pratiques pédagogiques et technologiques.

Le portage salarial peut contribuer au financement de la formation des consultants formateurs pour développer leurs compétences (cf. encadré).

Le pas permettant de répondre aux besoins collectifs des entreprises implique aussi des moyens techniques et financiers ainsi que la capacité à mobiliser des équipes pluridisciplinaires contribuant à la réussite des projets de formation. Peut-être est-ce là l’un des défis à relever par les consultants formateurs indépendants, par exemple au travers de partenariats existants ou à créer ?

(1) Le SYCFI a été contacté pour participer à ces regards croisés mais compte tenu d’un calendrier trop serré n’a pu donner suite.

Conclusions et prochains défis

La formation professionnelle est au cœur du droit du travail rappelle Philippe Bourdale. Outil au service de l’évolution des compétences et des métiers en tension que connaissent les entreprises et notre pays, le système Formation doit désormais être amélioré.

Ainsi la fraude au CPF doit être jugulée pour que chaque individu puisse avoir confiance dans le CPF et ose développer/acquérir de nouvelles compétences. Dans tout cela, la Qualité est essentielle, avec le virage enclenché avec la réforme de 2014. La qualité constitue désormais un axe nécessaire, qui ne pourra être écarté à l’avenir, et cela dans l’intérêt des salariés et des demandeurs d’emploi.

Cadres en Missions se projette sur une prochaine réforme de la formation professionnelle qui pourrait être orientée selon les axes suivants :

  • Un CPF rattaché à un parcours professionnalisant afin d’éviter une utilisation sans accompagnement, donnant certes la liberté de choix mais aussi celle de se tromper. Peut-être faudrait-il réfléchir sur des modalités de parcours de carrière permettant au bénéficiaire de construire sa carrière en fonction des besoins et attentes de l’entreprise mais également de l’évolution des métiers, compétences et technologies.
  • Le renforcement des modalités de formation multimodales au service des entreprises, intégrant l’appui conseil, l’accompagnement, des parcours de formation en présentiel et à distance.
  • Le développement de l’alternance, une réussite constructive d’un parcours professionnel certifiant. Avec, concernant l’irrésistible essor de la certification des formations, la nécessité d’en simplifier l’organisation et d’améliorer les procédures.

Pour les membres de la fédération Acteurs de la compétence, trois enjeux sont à relever :

  • Mieux valoriser et encourager l’investissement dans les compétences en améliorant la rencontre entre la dynamique individuelle des actifs et les besoins en compétences des entreprises sur les territoires ;
  • Donner de la visibilité et de la stabilité au système Formation mis en place ;
  • Simplifier les procédures pour un meilleur accès à tous et pour favoriser l’innovation.

La fédération ACT porte des propositions dans le débat public. L’objectif n’est pas d’avoir un nouveau big bang de la Formation mais de consolider ce qui a marché dans la Loi 2018 et de rectifier ce qui n’a pas fonctionné, en premier lieu la formation des salariés et notamment des PME.

Enfin, pour conclure, Philippe Scelin appelle de ses vœux que les prochaines évolutions soient coconstruites avec l’ensemble des parties prenantes et se fasse dans un calendrier permettant aux acteurs d’anticiper.

Stirling Dynamics intègre EASA Part21J dans son offre pour le secteur aéronautique

 

L’offre de Stirling Dynamics, expert en ingénierie et conseil pour le secteur aérospatial, s’étend ainsi à la conception et la certification de design d’intérieur de cabine avec l’obtention de l’Agrément d’Organisme de Conception (DOA) Part 21 J de l’EASA (ie. l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne, AESA).

Cette société est désormais en mesure de concevoir, de qualifier et de certifier les équipements aéronautiques des entreprises innovantes du secteur – dont des systèmes d’actionnement, des commandes pilote et des trains d’atterrissage – dans le respect des normes de sécurité de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA).

Stirling Dynamics propose donc des solutions intégrées pour les aéronefs civils et militaires, depuis la phase de conception jusqu’à leur certification. Le nombre de sous-traitants est réduit, simplifiant les processus et réduisant à la fois les délais de commercialisation et les coûts pour ses clients à travers le monde.

Jeff Hoyle, Vice-président exécutif Aéronautique, Espace et Défense d’Expleo, déclare à propos de ces deux activités : « Après une phase sans précédent pour le secteur de l’aviation, nous faisons face à une reprise des demandes de modifications d’aéronefs. L’intégration de l’expertise d’organisme de conception (DOA) agréé par l’EASA vient compléter l’offre d’ingénierie proposée par Stirling Dynamics, filiale du groupe Expleo, pour toujours mieux répondre aux demandes des constructeurs aéronautiques confrontés à un marché en évolution ».

« Cette nouvelle expertise élargit notre offre en ingénierie et conseil pour venir recouvrir l’ensemble des services de conception et de modification d’aéronefs et soutenir les innovations du secteur. Cela renforce l’engagement de Stirling Dynamics à répondre aux enjeux d’ingénierie complexes de ses clients de façon ingénieuse et fiable, pour faire de notre entreprise un acteur majeur au Royaume-Uni, en Europe et au-delà », conclut Dan Clark, Vice-président de Stirling Dynamics.

La Déclaration de Toulouse sur le développement durable et la décarbonation de l’aviation signée par la CSAE

L’avenir des groupes d’assistance en escale et les sociétés de logistique associées est lié à celui du développement de l’aviation. Ainsi, ces groupes et sociétés se sont engagées depuis plusieurs années dans une politique de limitation du recours aux énergies fossiles pour l’alimentation des véhicules et des engins utilisés sur les aéroports pour l’assistance des avions.

Cet effort s’est déjà concrétisé par des résultats : fin 2021, 37% du parc de matériel des sociétés membres de la CSAE faisait déjà appel à des énergies propres comme moyen de propulsion. L’objectif des membres de la CSAE est de faire évoluer ce chiffre vers 90% à l’échéance de 2030. Cet effort est substantiel particulièrement après la période difficile passée due à la crise Covid et face aux incertitudes pour les mois à venir. Les sociétés s’appuient, en effet, sur les évolutions technologiques proposées par les constructeurs et collaboreront étroitement avec les aéroports afin de bien synchroniser leurs développements avec les capacités de production locales de ces énergies nouvelles.

Spécialiste management de la qualité et gestion de projets à la Direction générale de l’Armement

Tessi Innovation accélère sa digitalisation par le développement de solutions Human Interactive

Tessi, le spécialiste international des business process services et de la digitalisation des parcours clients, a enregistré un chiffre d’affaires en 2021 de 476 millions d’euros. Le Groupe a lancé sa Digital Factory, Tessi Innovation & Trust, qui confirme les ambitions de Tessi dans l’univers de la Tech. Tessi Innovation & Trust complète l’offre technologique du Groupe et de l’ensemble de ces clients – entreprises et services publics – et affiche de fortes ambitions pour un numérique responsable.

Dédiée à l’amélioration du parcours client par la data, l’automatisation et l’innovation, l’objectif de la Digital Factory est de développer des solutions qui permettent aux clients de Tessi d’offrir des expériences Human Interactive à leurs propres clients, tout au long de leur parcours. Cela représente un enjeu majeur pour les entreprises et les services publics qui peuvent proposer rapidement des démarches en ligne ergonomiques, simples, accessibles et inclusives.

Grâce à une alliance unique de services et de technologies, Tessi Innovation & Trust réinvente et améliore ses offres en permanence en plaçant le client au centre de ses solutions. En alliant le potentiel de la Tech et l’importance de la relation client, Tessi Innovation & Trust présente une expérience utilisateur toujours plus intuitive et humaine grâce à des solutions automatisant et de manière native les processus métiers et en se positionnant au croisement des points de contacts physiques et technologiques.
Pour offrir une expérience Human Interactive, Tessi Innovation & Trust s’appuie sur trois piliers : les compétences technologiques et l’expertise du groupe Tessi, la R&D et l’innovation, et un écosystème ouvert. Editeur, intégrateur et accélérateur, la Digital Factory regroupe plusieurs activités technologiques parmi lesquelles l’ECM (Entreprise Content Management), le Business Process Management, l’orchestration, les parcours digitaux et la cybersécurité. Ces compétences sont développées dans 3 centres de R&D en France et en Espagne par une équipe de 250 développeurs. la Digital Factory fédère et anime un écosystème ouvert d’innovation grâce à ses programmes Pépites Shakers, d’une part, et Digital Lab, d’autre part, qui accélèrent le développement de plus de 80 startups.

La dirigeante de Tessi Innovation & Trust, Emmanuelle Ertel, déclare : « La transformation numérique de l’activité des entreprises, des administrations, des services publics et du parcours client s’est considérablement accélérée. C’est une opportunité extraordinaire : nous pouvons inventer une nouvelle expérience utilisateur, 100% « Human Interactive », c’est-à-dire à la fois ultra-technologique et ultra-relationnelle. Avec Tessi Innovation & Trust, nous sommes les experts de ces enjeux au croisement de la technologie et de l’humain. C’est à la technologie d’offrir une expérience utilisateur toujours plus intuitive et humaine et cela requiert non pas moins mais davantage d’innovation. C’est là l’expertise de Tessi et c’est une activité déjà dynamique qui le deviendra toujours davantage ».

Enfin, Tessi Innovation & Trust se mobilise pour un numérique responsable : l’empreinte carbone des solutions est calculée dès la première ligne de code, car une application et un logiciel bien codés consomment moins.