Baromètre IBET 2013 de bien-être au travail
La notion de bien-être au travail est devenue un facteur social majeur pour les entreprises, leur pérennité et leur performance : 68% des actifs déclarent connaître un ou plusieurs problèmes de santé chronique [1]. Et un sur deux estime que ce problème est « causé ou aggravé par le travail ».
Mené pour la troisième année consécutive par le cabinet Mozart Consulting, le baromètre IBET© 2013 est le premier système de mesure du bien-être au travail. Il a pour but de mesurer le climat et le risque socio-organisationnel au sein de l’entreprise selon plusieurs critères : la compétitivité, l’engagement, la santé globale, la responsabilité sociale et la qualité de vie au travail.
Ainsi l’IBET s’exprime par un indice socio-économique allant de 0 à 1 pour sa valeur maximum, traduisant la meilleure performance de l’engagement socio-organisationnel. Le bien-être au Travail se situe à un IBET ≥ 0,85.
L’étude sectorielle est basée sur les statistiques officielles 2011 portant sur 18,5 millions de salariés du secteur privé. Ces dernières sont publiées par la DARES (Ministère du Travail) pour les mouvements de main d’oeuvre et par la CNAMTS pour les journées non travaillées pour cause d’accidents du travail, trajet et maladies professionnelles.
La mauvaise qualité de l’organisation du travail coûte 13 500 euros par an et par salarié aux entreprises françaises
Cette année encore, les résultats de l’étude montrent que le désengagement des salariés coûte cher aux entreprises. Cette désorganisation de la qualité du travail entraine une dégradation de la performance socio-économique des entreprises françaises de 27%. En 2011, le mal être au travail représente 13,5 K€ par an et par salarié en coûts directs et indirects soit une perte de valeur ajoutée pour l’ensemble du secteur privé de 250 milliards d’euros.
Témoignage fort s’il en est du désengagement des salariés, ce résultat se doit pourtant d’aller au-delà des mauvais constats.
En effet, un gain de 10 % sur la qualité de vie au travail est plus facile à obtenir que 1% de performance économique. Ce constat démontre la nécessité de mettre en place un indice fiable pour mesurer la performance sociale en entreprise, tenant compte de différents critères et facteurs variables selon les secteurs d’activité.
Des écarts importants selon les secteurs
Le baromètre démontre que trois secteurs d’activité se distinguent par leurs bonnes pratiques en termes de niveau d’engagement ; il s’agit des secteurs de l’énergie / environnement, des télécommunications et de la banque/assurance.
A l’inverse, c’est dans les entreprises de services aux entreprises, de services informatiques et dans les commerces non alimentaires que les salariés expriment le plus fortement leur mal être au travail.
Quant au secteur de l’industrie, il se démarque de l’ensemble des macrosecteurs (industrie, tertiaire et construction) avec un IBET de 0,83. Une constante depuis trois ans qui s’explique par le fort attachement lié au produit à réaliser et à la durabilité des investissements industriels.
Ces premiers résultats démontrent que l’autonomie, l’utilité sociale, la reconnaissance, la qualité des relations… sont des déterminantes essentielles du bien-être des salariés. Sans ces fondamentaux, parfois difficiles à réunir, le mal être en entreprise se développe avec des répercussions évidentes sur la productivité : absentéisme, retard, turnover…
(La publication du baromètre est soutenue par APICIL, groupe d eprotection sociale)
[1] Selon les résultats d’une enquête de l’INSEE réalisée en 2007 et publiée en 2010 par la Direction de l’animation de la recherche des études et des statistiques (DARES), en novembre 2010. Les problèmes cités le plus souvent sont les « problèmes de stress, d’anxiété » (30%) puis les problèmes de dos (26%) et les maux de tête ou migraines (24%).
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