DNV intègre l’analyse des risques fournisseurs à  son progiciel de gestion des risques

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La nouvelle brique logicielle sera présentée pour la première fois à  l’occasion du salon Pollutec (Lyon EuroExpo, du 2 au 5 décembre 2008, Hall 3, stand AF/203) DNV (Det Norske Veritas) annonce la disponibilité d’une nouvelle version de son module de gestion des risques fournisseurs, EasyRisk Manager. L’application, utilisée auparavant de manière autonome, s’intègre désormais à  la plate-forme de gestion des risques de DNV. La Fondation facilite ainsi grandement le travail des responsables de la gestion des risques ainsi que des utilisateurs des départements qualité, santé et sécurité des entreprises. Ceux-ci peuvent ainsi cartographier l’ensemble de leurs risques en y incluant automatiquement ceux liés aux fournisseurs, quelle que soit leur nature : risques environnementaux, financiers, santé/sécurité des salariés, légaux, éthiques, etc. Cette approche des risques, décloisonnée, reflète la nouvelle politique des entreprises en matière de responsabilité sociétale. Ces dernières considèrent, en effet, que leur responsabilité s’étend au-delà  du périmètre de leur société pour inclure l’activité de leurs partenaires. EasyRisk Manager constitue également un excellent support pour la gestion et l’aide à  la décision.

Cartographie des risques et gestion des incidents

EasyRisk Manager est une application web multi-utilisateurs permettant d’enregistrer et de suivre tous les risques, en intégrant les contre-mesures à  prendre ainsi que les incidents. Le protocole intégré dans le système de gestion guide les utilisateurs lors de la cartographie des risques. Pour chaque risque, il est possible de définir son niveau de probabilité ainsi que l’ampleur des conséquences qu’il peut avoir. Le système permet également d’enregistrer et de mettre à  jour les contre-mesures à  prendre en cas d’incident pour mieux piloter la gestion des crises.

L’outil dispose de cinq niveaux d’analyse des risques. Le premier niveau permet d’identifier les risques avec leurs probabilité et impacts. Avec le niveau cinq, il est possible de visualiser l’interrelation des risques entre eux. Ainsi, la probabilité qu’un événement Y se produise suite à  un incident X est calculée.

L’état des risques peut être visualisé rapidement grâce à  l’utilisation de codes couleurs, tels que le rouge pour un niveau critique, jaune pour un niveau significatif ou vert lorsque les risques sont négligeables. Les utilisateurs configurent facilement, en fonction de leurs besoins, des matrices de risques.

EasyRisk Manager permet également de générer des rapports personnalisés ainsi que des statistiques représentant le développement des risques et des actions dans le temps.

L’interface peut-être adaptée en fonction des besoins de chaque département ou filiale : le contenu, le logo, les droits d’accès et la langue peuvent être modifiés.

Véritable plate-forme collaborative

Les fournisseurs accèdent au système de gestion via une interface web sécurisée. Ils peuvent ainsi facilement remplir en ligne des formulaires d’auto-évaluation, organiser leurs audits, échanger avec l’entreprise contractante pour la mise en eouvre d’actions correctives, répondre à  des campagnes de collectes d’informations, etc. Le téléchargement de documentations touchant à  la politique de l’entreprise peut également s’effectuer par ce biais.

 » EasyRisk Manager permet non seulement de classifier les fournisseurs en identifiant ceux à  fort potentiel de risques mais également de sensibiliser certains partenaires aux problématiques de gestion des risques et de développement durable « , commente Jean-Christophe Carrau, consultant responsabilité sociétale et développement durable chez DNV.

Intégration des risques fournisseurs

L’intégration du module EasyRisk au système de gestion des risques de DNV permet de décloisonner les risques. Les entreprises prennent conscience que leur responsabilité ne s’arrête pas à  leurs portes, que l’incapacité de leurs fournisseurs à  gérer certains risques peut engendrer des pertes financières, des dégradations de leur image de marque, etc.

 » Les entreprises sont liées les unes aux autres, chaque maillon de la chaîne est dépendant de l’autre. Le maillon le plus faible définit la solidité de l’ensemble. Dans le cas de la crise financière actuelle par exemple, l’effet boule de neige de la contraction globale du crédit consécutif au manque de considération des banques vis-à -vis de leurs propres risques, a contribué à  l’assèchement du crédit pour les entreprises faisant peser un risque supplémentaire sur les capacités de financement de ces dernières. L’entreprise est ainsi autant dépendante de son fournisseur financier local que de celui qui lui délivre un produit/service venant de l’autre bout du monde « , conclut Jean-Christophe Carrau.

Source : https://www.dnv.fr

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