Hymer : la norme EN 131 actualisée pour les échelles

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Selon l’INRS, l’utilisation des échelles et escabeaux est, aujourd’hui, la 2ème cause de chutes graves dans le cadre du travail : plus de 18 % des chutes entraînant une incapacité permanente dans les accidents du travail sont dues à la mauvaise utilisation de ces équipements. Garante de la sécurité des utilisateurs et de la qualité des produits, la norme EN 131 sur les échelles a subi des modifications dont le but est de faciliter la meilleure utilisation des échelles en modifiant les produits mêmes et de mieux s’assurer de la qualité des produits en modifiant les règles de test des échelles. L’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation est prévue pour le 1er janvier 2018. Expert des solutions d’accès en hauteur depuis plus de 50 ans, Hymer a basculé sa production depuis le début de l’automne 2017 déjà.

Définissant les règles techniques européennes concernant la fabrication et le contrôle des échelles et s’appliquant aux échelles portables, la norme EN 1312, composée de plusieurs parties, se voit évoluer afin d’assurer plus de sécurité aux utilisateurs : plus de stabilité grâce à des échelles conçues autrement, mais aussi une résistance mieux éprouvée grâce à des tests conçus et notés d’une autre manière. En effet, sur les quatre parties qui composent la norme, deux font l’objet d’une modification. Il s’agit d’une part de la première partie concernant la terminologie, les types et dimensions fonctionnelles ; d’autre part, de la seconde partie concernant les tests effectués en amont de la commercialisation.

Ainsi, suite à la modification, la première partie impose notamment :
– une base, sous forme de traverse par exemple, aux échelles d’appui (qu’elles soient télescopiques, simples, transformables ou coulissantes) qui dépassent les 3 mètres de hauteur
– le blocage des plans amovibles pour les échelles de plus de 3 mètres ou l’ajout d’une base sur le plan amovible
La taille de cette dite base sera définie selon un calcul très précis et ne devra, par ailleurs, pas excéder 1,20m. Ainsi, certaines échelles bénéficiant déjà d’une traverse, devront tout de même voir la taille de cette base modifiée selon les règles de ce calcul, pour respecter la norme. Quant à la seconde partie, elle s’assure que le matériel a fait l’objet d’une évaluation qui prenne en compte sa solidité et la sécurité qu’il offre à l’utilisation. Les changements apportés à cette partie imposent notamment de nouveaux tests :
– deux classes d’échelles différentes ont été créées (l’une pour particuliers et l’autre pour professionnels), qui imposeront des exigences de test différentes (concernant le test de résistance pour toutes les échelles et le test de durabilité pour les échelles doubles)
– un test de torsion pour les échelles d’appui et les échelles doubles
– un test de durabilité pour les échelles doubles
– un test de résistance au glissement sur le sol pour les échelles d’appui
Toujours dans cette seconde partie, apparaissent des process différents pour des tests existants. Ainsi, l’essai de résistance pour les échelles d’appui et les échelles doubles s’effectue non plus en position couchée, mais en position d’utilisation. De manière générale, les exigences en matière de tests sont plus élevées : les poids auxquels les échelles sont soumises sont plus importants et les tests sont répétés plus de fois.

Source : https://www.hymer-alu.fr

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