Qualité de l’air intérieur, un gigantesque travail à accomplir

L’étude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur, résultat d’une convention de recherche et de développement passée entre la société ABM, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI, arrive à un constat inquiétant.

Le coût socio-économique des six principaux polluants de l’air intérieur que sont, le benzène, le trichloréthylène, le radon, le monoxyde de carbone, les particules et la fumée de tabac est estimé à 19 milliards  d’euros par an. La mortalité causée par les polluants de l’air intérieur avoisinerait 20.000 personnes par an et un peu plus de 30.000 personnes par an pour la morbidité.

Par comparaison, rappelons que la mortalité sur les routes en France représente quelque 3.300 à 3.600 victimes par an. Autant dire qu’un énorme effort en matière de qualité environnementale, est à consentir pour que les habitations mais aussi et surtout, les espaces intérieurs de travail et les établissements recevant du public cessent d’être des zones de grave danger.