Digitalisation de l’Excellence Opérationnelle

Colissimo, ambassadeur du colis réutilisable

Dans ce cadre, Colissimo noue un partenariat avec Hipli, une start-up novatrice, conceptrice d’emballages réutilisables (plus de cent fois), éco-conçus à partir de polypropylène, plastique recyclable et sélectionné pour sa grande résistance. Nettoyés et reconditionnés par Hipli avant chaque nouvelle mise en circulation, ils permettent de diminuer les émissions carbone jusqu’à 83% par rapport à un emballage jetable. Léa Got et Anne-Sophie Raoult, Co-fondatrices de Hipli, déclarent : “ Le colis est le premier contact physique d’un client avec l’achat effectué sur internet. La bonne nouvelle est qu’un colis réutilisable est un moyen efficace de prouver l’engagement d’une marque pour la planète.” Le but de ce partenariat a pour objectif de soutenir le développement des emballages réutilisables sur le marché du e-commerce. En outre, Colissimo accompagne ses clients e-commerçants afin de les aider à optimiser la préparation de colis. .

Ce partenariat permet de placer la puissance de Colissimo au service du développement de Hipli qui apporte son expertise et son agilité dans le domaine de l’emballage réutilisable. Il est constitué de 3 volets : la commercialisation avec une remise promotionnelle sur la première commande pour les e-commerçants clients de Colissimo proposant l’emballage réutilisable Hipli, la communication par l’apposition de la marque La Poste-Colissimo sur les emballages Hipli et l’innovation afin de continuer d’améliorer les produits et processus, et développer de nouvelles solutions pour répondre aux besoins émergeants des clients. La vocation du partenariat entre Colissimo et Hipli est donc d’innover et d’élargir les usages de l’emballage réutilisable et à d’autres acteurs de l’emballage réutilisable et à des e-commerçants.

En outre, Colissimo souhaite créer et normer un « label » pour les emballages en collaborant avec l’Afnor au travers d’une Afnor spec. La Poste a, en effet, choisi de créer un « label » La Poste dédié aux emballages. Délivré à l’issue de tests effectués par les équipes techniques et RSE de La Poste, il suivra plusieurs critères. Des critères seront environnementaux et sociétaux : l’origine des matières premières utilisées, le suivi du nombre de réutilisations, son cycle de vie du traitement à l’aller et jusqu’à son retour à vide. D’autres critères techniques concerneront la robustesse de l’emballage, la traçabilité… Ce label garantira la performance technique et environnementale de l’emballage. Il sera lancé courant 2022 et fera l’objet d’une normalisation avec l’Afnor.

Ingénieur Contrôle Qualité chez UCB

L’Isae-Supaéro publie son référentiel « Aviation et Climat »

Ce rapport de 200 pages est le résultat d’un an de travail d’une équipe de 6 chercheurs de l’Isae-Supaéro. Accompagné d’un résumé d’une quinzaine de pages, il est basé sur plus de 200 publications scientifiques ainsi que sur les derniers rapports des institutions du secteur. Les chercheurs ont ajouté à ce référentiel les résultats de recherche propres à l’Isae-Supaéro. La totalité du document a fait l’objet d’un processus de relecture rigoureux de la part d’experts scientifiques reconnus.

Le rapport est constitué de trois parties principales. La première présente l’impact de l’aviation sur le climat, ses effets CO2 et non-CO2. La seconde partie aborde, quant à elle, les leviers technologiques afin de le réduire. Enfin, des scenarii illustratifs de transition pour le secteur aérien sont présentés dans la dernière partie. Celle-ci est basée notamment sur Cast, un outil de modélisation innovant développé par l’ Isae-Supaéro et disponible sur une application web, qui permet d’estimer l’impact climatique de l’aviation en fonction de variables telles que le volume de trafic, le rythme des évolutions technologiques, ou le taux de décarbonation du carburant utilisé.

Ce référentiel révèle notamment que la formation de nuages par les traînées de condensation des avions a actuellement un effet plus important sur le réchauffement que leurs émissions de dioxyde de carbone. Il semble cependant possible de diminuer drastiquement ces trainées de condensation en modifiant les trajectoires d’une faible part des vols : ce sujet, encore peu étudié, doit être approfondi au plus vite. Concernant les rejets de CO2 , il existe des solutions techniques pour les réduire très fortement en améliorant encore l’efficacité énergétique des avions et en faisant appel à des carburants bas-carbone. Mais il faudra plusieurs décennies pour développer, industrialiser et déployer ces solutions à la totalité de la flotte. Selon des scénarios envisageables entre aujourd’hui et 2050, le rapport met en évidence la relation qui existe entre le niveau de trafic aérien des prochaines décennies et la part du budget carbone mondial allouée à l’aviation.

Enfin, ce document est destiné aux acteurs du secteur aérien afin de les aider à construire leurs stratégies de décarbonation, et participe au débat public en fournissant l’éclairage le plus objectif possible sur un sujet aussi complexe qu’important. 

Le Trophée Or’Normes 2021 de l’AFNOR remis à Art-Fi

Cette récompense couronne le travail de l’entreprise deep-tech Art-Fi qui a présenté une adaptation de la norme de mesure du DAS (Débit d’absorption spécifique), caractérisant la puissance du flux d’énergie émis par les smartphones et les objets connectés, absorbée par le corps humain. Le DAS calcule, en effet, l’exposition réelle des consommateurs aux ondes électromagnétiques émises par ces appareils.

Avec cet outil, l’ART-Man, un instrument à large bande mesurant de la start-up, il est possible de quantifier de manière plus précise, plus rapide et moins chère pour l’industrie les effets des ondes sur le corps humain.

Néanmoins, la réglementation en vigueur ne rendait pas encore possible l’utilisation de ce nouvel instrument dans sa totalité. En créant un nouveau texte normatif rédigé avec les spécialistes de la normalisation de différentes instances internationales, Art-Fi a permis de faire évoluer positivement la sécurisation et la régulation de la révolution numérique car sa proposition a été retenue et suivie de la formation d’un groupe travaillant sur le sujet. 

Art-Fi voit aujourd’hui cette initiative normative être récompensée par l’Afnor pour son investissement et sa prise en charge des enjeux de la révolution numérique responsable.

« Nous sommes heureux et fiers de remporter le Trophée Or’Normes 2021 de l’Afnor, déclare Stéphane Pannetrat, Co-fondateur et Président de Art-Fi. Je tiens à remercier l’Afnor pour son soutien, et à titre personnel, les équipes d’Art-Fi de leur investissement sans faille, ainsi que nos soutiens – clients et partenaires – qui sont de plus en plus nombreux. Un changement de règlementation de la mesure du DAS, au niveau international, est plus que jamais nécessaire. Nous invitons tous les partenaires, opérateurs, fabricants, industriels, à nous rejoindre dans cette démarche, pour sécuriser le consommateur et, partant, l’ensemble de la filière du mobile et du connecté en France ! »

Ingénieur d’étude au CNRS et responsable Qualité

Chantal Dagnaud élue au Conseil d’Administration de la Fédération Internationale des Ingénieurs Conseils

Première femme ingénieure française à avoir eu le certificat du programme des Futures Leaders de Fidic en 2020, et après avoir participé pendant deux ans au groupe de travail Diversité et Inclusion de Fidic, Chantal Dagnaud rejoint le Conseil d’Administration de la fédération internationale de l’ingénierie, qui regroupe 104 pays à travers le monde. Élue par ses pairs, l’entrepreure s’est fixée comme missions de trouver des solutions concrètes aux défis du changement climatique, des nouvelles technologies et du big data, l’évolution de la médiation et l’arbitrage, mais également de lean engineering et des techniques qui doivent permettre de diminuer les coûts et augmenter la qualité.
« Je suis ravie et honorée d’avoir été élue au Board de Fidic. Durant mon mandat, je veillerai à développer des réglementations à même de faire émerger des modèles de croissances plus durables, à établir des passerelles avec les autres organisations internationales (comme la Banque Mondiale) et à mettre au coeur de la gouvernance de Fidic les enjeux de qualité, intégrité et durabilité. Les sujets liés à la gouvernance des entreprises, l’inclusion et à la diversité me tiennent particulièrement à coeur et je m’attacherai également à en faire des vecteurs de performance pour les entreprises. » déclare Chantal Dagnaud, nouvelle membre du Board de Fidic.

Chantal Dagnaud, 46 ans, est une entrepreneure internationale, propriétaire de plusieurs entreprises et juriste en droit public européen. Diplômée en droit public européen puis en Sciences Politiques en Géopolitique et Relations Diplomatiques Internationales et titulaire d’un LLB en droit civil anglais de l’Université de Kent (UK), elle a débuté sa carrière dans un cabinet de lobbying et affaires publiques et y a travaillé pendant 11 ans. Son expérience l’a permis de se spécialiser en gestion de projets internationaux, montage de cofinancement publics-privés, subventions européennes, et lobbying. Elle dirige aujourd’hui deux entreprises « Institutions & Stratégies » et « D&A Partners », cabinets de conseil spécialisés en affaires publiques, ingénierie de projets européens et internationaux et conseil en stratégie.

Guess déploie la plateforme QIMAone pour numériser ses opérations de contrôle qualité

Créée il y a 40 ans par les frères Paul et Maurice Marciano, Guess est désormais une marque mondiale de l’habillement et des accessoires, présente dans plus de 100 pays et qui emploie plus de 15 800 collaborateurs. Une réussite qui repose sur une exigence forte en matière de sourcing responsable et de qualité des produits. Selon Cristina Binda, Quality Control Manager chez Guess : « Le secteur de la mode est extrêmement concurrentiel (…) S’assurer de la qualité de nos produits est essentiel pour le maintien de notre image de marque et donc pour la fidélisation de nos clients ».
Sans unités de production en propre, et avec des fournisseurs répartis dans le monde entier, la marque Guess se trouve confrontée à un certain niveau de complexité (renforcé par la pandémie) pour obtenir une qualité à la hauteur de ses attentes. Par exemple, les inspections sont souvent réservées par les fournisseurs au dernier moment avant la livraison, rendant complexe leur organisation et la détection exhaustive des problèmes dans un temps si court. Guess devait aussi faire face à la difficulté de l’hétérogénéité et de l’éparpillement des données d’inspection, effectuées dans des tableaux Excel disparates, parfois écrites à la main sur papier. La digitalisation du contrôle qualité est alors la clé. Ainsi, Guess a choisi de déployer la plateforme QIMAone dans ses centres de distribution.
Depuis 2 ans, Guess était déjà client de Qima, un spécialiste mondial du contrôle qualité et des audits RSE pour les marques et les importateurs (vêtements, jouets, électronique …). En déployant la plateforme QIMAone, l’entreprise de mode réunit tous les acteurs de sa supply-chain mondialisée en une seule plateforme centralisée et s’assure ainsi que ses produits correspondent à ses standards de qualité. L’application peut être employée par les inspecteurs de la marque et des usines ainsi que des inspecteurs externes. En collectant des données via la plateforme, Guess a désormais des analyses et des reporting performants pour gérer efficacement son contrôle qualité, et anticiper les défauts produits en amont avec les fournisseurs.

Cristina Binda affirme :  » Nous sommes fiers, malgré la pandémie de Covid-19, d’avoir pu maintenir notre programme de contrôle qualité, et notamment d’avoir commencé à mettre en oeuvre QIMAone dans nos centres de distribution. Nous collaborons main dans la main avec Qima depuis plus de deux ans, et tout au long de cette période incertaine et difficile de pandémie, notre partenariat s’est renforcé et a progressé pour couvrir davantage d’aspects de notre chaîne d’approvisionnement, y compris sa digitalisation.« 


Sébastien Breteau, Président et fondateur de Qima, déclare, quant à lui, : « Il est indispensable de déployer des outils innovants et performants pour gérer les risques qualité inhérents aux supply-chains mondialisées. QIMAone permet aux marques comme Guess de bénéficier des meilleures pratiques en vigueur dans le métier du contrôle qualité. Ainsi, grâce au numérique, tous les acteurs de la chaîne sont alignés au même instant sur un cadre commun de contrôle qualité. Avec QIMAone, Guess accroît ainsi de manière significative sa visibilité et son agilité en matière de supply-chain et de qualité produits.»

Forrester Research : la RSE est un atout indéniable pour les entreprises, mais les cibles et politiques officielles ne suivent pas

Ivalua, le fournisseur de solutions de gestion des dépenses basées sur le cloud, présente les résultats d’une étude commanditée menée pour son compte par Forrester Research. Cette enquête montre que les entreprises ont axé en priorité leurs stratégies métier sur la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) car les consommateurs s’attachent de plus en plus aux valeurs RSE des marques qu’ils achètent.
Cette étude évalue les initiatives, les approches, les difficultés et les stratégies que les leaders internationaux mettent en place afin d’améliorer leurs performances RSE et analyse le rôle que doit jouer la chaîne d’approvisionnement afin de surmonter les obstacles émergents. En outre, le développement durable arrive en tête des priorités : 67% des répondants mesurant activement leurs performances RSE. Néanmoins, seulement 33% ont défini officiellement des politiques et des cibles à long terme. Les priorités sociales et éthiques connaissent toujours un retard.
L’un des principaux défis à relever réside dans l’incapacité des entreprises à évaluer efficacement les performances RSE de chaque fournisseur et de leur chaîne d’approvisionnement dans son ensemble. Puis il est suivi par l’absence de systèmes propices à une collaboration efficace et évolutive. La meilleure stratégie d’optimisation du développement durable consiste à offrir davantage de flexibilité aux fournisseurs quant à leur manière de remplir le cahier des charges, devant la digitalisation des processus de collaboration avec les fournisseurs.
« Selon nous, cette étude confirme le poids de la RSE dans les résultats de l’entreprise, tout en soulignant les nombreux efforts que la plupart des entreprises doivent encore fournir. Celles qui souhaitent mettre un coup d’accélérateur à leurs projets RSE doivent prendre exemple sur les leaders et doter les équipes Achats et les fournisseurs de la technologie nécessaire pour favoriser une prise de décision efficace et une collaboration évolutive », affirme David Khuat-Duy, Président-fondateur d’Ivalua.
Dans le cadre de cette étude, Forrester a mené un sondage en ligne auprès de 467 décideurs au sein d’entreprises du monde entier afin d’évaluer leur approche de la RSE. Parmi les participants, il y avait des responsables Achats exerçant dans divers secteurs d’activité, y compris les biens de consommation emballés, la finance, les télécommunications, la technologie et l’industrie manufacturière/automobile. Lancée en mars 2021, cette étude a été terminée en’août.

Nouveau Mastère spécialisé Expert en modélisation numérique des systèmes et processus industriels

L’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) s’associe avec Dassault Systèmes, un programme de formation en 1 an en alternance, au métier émergent et en forte évolution : l’Ingénieur/Expert en numérisation des systèmes et processus industriels, inscrit par France Compétences sur la liste des métiers en particulière évolution pour 2021. Cette double compétence, caractérisée par l’impact du numérique sur la transformation des systèmes et processus industriels, est appréciée par un nombre croissant d’entreprises. Elle permet de bénéficier des avancées importantes de la technologie numérique, afin de mieux contrôler la production de biens et de services, d’optimiser la qualité et mettre en œuvre la totalité des dispositifs d’alerte permettant de garantir la continuité de l’activité (maintenance prédictive). L’enjeu de ces évolutions est la régénération du tissu industriel national (programme industrie 4.0) et l’installation de nouveaux modèles économiques.
 
« L’objectif de ce Mastère Spécialisé est de former des experts qui accompagneront les industriels dans le déploiement de solutions logicielles innovantes proposées par notre partenaire Dassault Systèmes. Ils collaboreront avec le personnel commercial et technique pour recommander, modéliser et mettre en place de solutions pour améliorer l’efficacité des process industriels et la qualité des produits notamment dans les domaines clés de l’énergie, de la santé ou des transports. » affirme Samir Yahiaoui, Responsable du département Sciences de l’ingénieur à l’ESILV.
 
« Pour répondre aux enjeux des industriels, Dassault Systèmes s’engage à développer les compétences du futur où l’usage des mondes virtuels transforme et améliore l’expérience réelle. Harmoniser le Produit, la Nature et la Vie avec l’exigence de préserver nos ressources est devenu essentiel à un développement profitable et continu de nos capacités de production. Notre partenaire l’ESILV propose un programme de Mastère spécialisé qui a pour vocation de former des étudiants aux dernières innovations en matière de technologie de l’information et de la communication à travers les approches PLM (Product Lifecycle Management ou gestion du cycle de vie des produits), et de l’Ingénierie Numérique associée» conclut Frédéric Gautier, Vice-Président Ressources Humaines EMEAR de Dassault Systèmes.