Sami lève 4 millions d’euros avec plus de 250 investisseurs pour accélérer la transition bas-carbone des entreprises

272 investisseurs ont rejoint l’aventure Sami afin d'accélérer le développement. La startup rend accessible sa plateforme à l’ensemble des consultants carbone. Enfin, elle se lance sur le marché belge et anglais début 2023.
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Tanguy Robert et Nicolas Crestin cofondateurs de Sami

« La transformation rapide des sociétés est la seule option possible au vu des progrès insuffisants en matière d’action climatique” : c’est le constat du dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Il faut agir donc vite et de façon collective afin de réduire au maximum l’impact négatif du changement climatique, qui s’annonce pire que prévu.
Les entreprises sont capables d’aller vite, elles peuvent mobiliser leurs collaborateurs qui sont aussi des citoyens. Il faut leur donner les outils nécessaires pour facilement mesurer et réduire leur impact carbone et agir pour le climat. Il faut le faire à l’échelle, en embarquant un maximum d’entreprises de toutes tailles et tous secteurs. Pour y arriver, il faut jouer collectif. C’est notre vision chez Sami” affirme Tanguy Robert, co-fondateur.
Le collectif au sein de l’ADN de Sami
La startup a eu une levée de fonds atypique puisqu’elle réunit 272 investisseurs pour un montant de 4 millions d’euros, sans fonds d’investissement de capital-risque. Cette levée de fonds late seed comprend précisément 3,8M€ d’equity et 200k€ de Bpifrance. Parmi les 272 investisseurs, figurent 3 family offices, 42 business angels et 227 personnes via la plateforme de financement participatif Tudigo. On y retrouve aussi beaucoup de clients Sami comme les fondateurs de Sellsy Alain Mevellec et Frédéric Coulais, le fondateur de Morning Clément Alteresco ou le fondateur d’Effy Frédéric Utzmann. Coline Debayle (Artips,
Time for the Planet) et Thibault Lamarque (Castalie) participent aussi au tour.
On ne gagnera pas la lutte contre le changement climatique sans le pouvoir du nombre et les effets de réseaux” remarque Nicolas Crestin, co-fondateur de Sami. “Au-delà de cette levée de fonds participative, nous avons à coeur d’ouvrir au plus grand nombre nos solutions et nos méthodologies pour accompagner un maximum d’entreprises vers une démarche bas carbone.
En effet, avec l’offre Sami Pro, lancée en beta à l’été 2022, la start-up a choisi d’ouvrir sa solution à l’ensemble des cabinets de conseil et consultants indépendants, qui accompagnent de plus en plus leurs clients dans leur décarbonation . Elle a aussi créé un wikipedia open-source de comptabilité carbone, le Plan Carbone Général. Cette base documentaire est aujourd’hui enrichie à travers la communauté Open Carbon Practice, lancée en octobre dernier et réunissant plus de 150 professionnels de la comptabilité carbone. Son objectif : en faire un socle méthodologique commun pour que la profession compte mieux les émissions de gaz à effet de serre.
Pour accélérer la transition bas-carbone des entreprises
Sami accompagne plus de 400 entreprises en 2 ans d’existence (Doctolib, Michel et Augustin, 20 Minutes, Showroomprivé…) grâce à une solution logicielle couplée à un accompagnement consacré d’experts climat permettant aujourd’hui de piloter plus de 4 millions de tonnes de C02. Grâce aux 4 millions d’euros, la climate-tech française pourra investir dans le développement de nouvelles fonctionnalités sur sa plateforme afin de simplifier au maximum le calcul carbone et l’implémentation d’un plan de décarbonation. Sami lancera aussi officiellement son offre Sami Pro auprès des consultants carbone et s’étendre à l’étranger : au Royaume-Uni et en Belgique début 2023, avant un éventuel lancement aux Etats-Unis, à l’étude. Son but : embarquer 1500 entreprises et 300 consultants carbone sur la plateforme d’ici fin 2023. Enfin, Sami emploie aujourd’hui une quarantaine de collaborateurs partout en France et prévoit de recruter environ 50 personnes en 2023.

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Valérie Brenugat
J’ai toujours eu le goût des sciences et de la communication notamment écrite. C’est pour cette raison que j’avais choisi de faire des études de sciences et de communication. Puis une vingtaine d’années d’expériences dans les médias, l’industrie et les organismes de recherche m’ont permis de devenir la rédactrice en chef des revues Maintenance & Entreprise et Qualité Références.
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