Retour d’expérience et témoignage du Chargé d’Affaires et pilote de processus d’ELSY
Jacky Lassalle : « Bonjour Laurent, merci de m’accorder cet entretien. En premier lieu, pouvez-vous préciser votre fonction et implication dans le système QSE, notamment au regard de la démarche qualité ? »
Laurent Jeantet : « Bonjour et merci à vous également ! En tant que Chargé d’Affaires, j’ai la responsabilité de piloter de bout en bout les activités et opérations des clients qui me sont affectés. Dans le cadre de la démarche qualité, j’ai accepté une mission de pilote pour les phases Devis et Etude du déroulement des affaires. »
JL : « Est-ce que la démarche qualité vous a aidé dans vos missions et, dans l’affirmative, en quoi précisément ? »
LJ : « Pour la phase Devis, l’approche processus nous a conduit à plus de cadrage de l’offre client par la prise en compte systématique d’un cahier des charges, qu’il soit fourni par le client ou formalisé par ELSY. De plus, l’analyse détaillée des besoins et des situations concrètes nous a incité à établir deux modèles de devis, standard ou détaillé, selon les contextes clients.
Concernant la phase Etudes, couvrant les étapes de développement et aboutissant à l’élaboration du dossier technique incluant principalement les schémas électriques, des améliorations notables ont découlé de la démarche qualité tels que le respect des réunions de lancement, à chaque fois que nécessaire, la mise à jour systématique des documents techniques, la clarification des responsabilités et de l’organisation du Bureau d’Etudes.«
JL : « Les améliorations que vous citez semblent importantes. Y a-t-il un « prix à payer » en contrepartie de ses gains de fiabilité et d’efficacité ? »
LJ : « Oui d’une certaine façon … Les chargés d’affaires ont parfois le sentiment que le travail administratif s’est accru, par exemple au travers des fiches de suivi d’affaires à renseigner au fur et à mesure du déroulement de chaque affaire. Autre exemple, en Etudes, les vérifications étant plus approfondies, le temps d’Etudes s’est accru par rapport à ce qu’il était auparavant pour une même affaire, ce qui considéré isolément peut ne pas apparaître comme un progrès !
Ces inconvénients réels mais circonscrits sont compensés par la plus grande facilité de mise en œuvre en aval du Devis et des Etudes, en atelier et sur les chantiers. La meilleure qualité des données techniques permet des réalisations, installations et mises en service plus fiables et plus rapides. Au final, comme on peut le constater dans les ratios économiques des affaires et de l’entreprise, le coût de la démarche qualité est couvert par le gain d’efficacité et de performance client.«
Suite de l’article avec le témoignage d’Aurélie Springinklee, Responsable QSE d’Elsy.
Retour d’expérience et témoignage avec la DRH de l’entreprise ELSY
Jacky Lassalle : « Bonjour Madame Rougelot, merci de m’accorder cet entretien. En tant que Directrice des Ressources Humaines, comment appréciez-vous la démarche QSE de votre entreprise ? »
Bénédicte Rougelot : « Bonjour ! En premier lieu, je constate que le système QSE a renforcé notre rigueur, nous a apporté plus de fluidité dans les échanges professionnels et au niveau social également. De façon globale, une plus grande sérénité est perceptible en ce qui concerne le fonctionnement de l’entreprise. »
JL : « Cela semble globalement positif ! Et de manière plus précise, avez-vous des retours d’informations des collaborateurs au sujet de ces démarches QSE ? »
BR : « Oui, pour favoriser la communication et la sensibilisation du personnel à la qualité et à la sécurité, nous abordons ces sujets lors des entretiens individuels annuels. Nous cherchons à recueillir les perceptions des salariés sur les démarches MASE et ISO 9001, notamment en les invitant à s’exprimer sur leurs complémentarités et différences, sur leurs apports au quotidien ainsi que sur les éventuels freins ou difficultés d’application. »
JL : « Très intéressant ! Et quels sont les enseignements que vous tirez de ces échanges ? »
BR : « Concernant le premier point, une majorité des personnes fait la distinction entre les domaines sécurité-environnement et qualité, bien que notre choix de constituer un système intégré QSE vise aussi à ne pas chercher à les distinguer dans leurs mises en œuvre quotidiennes.
Pour les apports et difficultés, les retours sont corrélés aux fonctions des répondants. Les managers perçoivent plus aisément les apports et les bénéfices en termes de pilotage des activités, de rigueur de fonctionnement et d’amélioration continue. Les techniciens de terrain, automaticiens, opérateurs-câbleurs en atelier ou sur chantiers, évoquent plus spontanément les contraintes, notamment documentaires, liées aux apports, le revers de la médaille en quelque sorte, telles que les pratiques d’enregistrement des tâches et des résultats à des fins de traçabilité, souvent considérées comme source de perte de temps …
On peut noter que la posture des managers et des pilotes de processus est fondamentale, en tant que support aux équipes opérationnelles pour engager les améliorations par la bonne prise en compte des retours d’expériences, y compris des dysfonctionnements.«

Suite de l’article avec le témoignage de Laurent Jeantet Chargé d’Affaires et pilote de processus d’Elsy.
Premiers pas en certification qualité et sécurité de l’entreprise ELSY
Jacky Lassalle : « Bonjour Monsieur Sulpice, merci d’avoir accepté que votre entreprise témoigne de sa démarche qualité. Tout d’abord, pouvez-vous nous dire comment tout cela a commencé ?»
Pierre Sulpice : « Bonjour Jacky, merci à vous également de m’inviter à présenter notre démarche et susciter des vocations, qui sait ! La démarche a été initiée en 2019 sur le périmètre sécurité et environnement pour répondre aux exigences d’un client important de la société, sur la base du référentiel MASE.
Cette démarche a fait évoluer l’entreprise dans son organisation et sa volonté d’anticiper le plus possible les incidents potentiels liés à la sécurité. Des habitudes ont alors été prises pour la formalisation et l’anticipation.
Pour des raisons identiques, l’entreprise a dû engager une démarche de certification ISO 9001, condition imposée par un autre client majeur avec l’enjeu important d’affaires en cours et futures. Le projet s’est déroulé sur 6 mois avec la certification obtenue en janvier 2020. Cette démarche a généré une dynamique organisationnelle toujours présente. »
JL : « Rétrospectivement, on peut dire que le timing serré était judicieux, juste avant la première vague Covid. Comment avez-vous conclu si rapidement votre démarche de certification ISO 9001 ? »
PS : « Notre responsable QSE, intervenant en temps partagé à raison d’un jour et demi par semaine, n’avait pas suffisamment de disponibilités compte tenu de la charge de travail générée et le rythme à donner à ce projet afin de respecter le délai très court exigé par le client pour l’obtention de la certification.
J’ai donc décidé de mobiliser un consultant indépendant pour nous accompagner sur ce projet jusqu’à l’obtention de la certification. »
JL : « En effet, et je vous remercie de votre confiance. Avec un peu de recul, quels sont les principaux bénéfices et résultats de cette démarche ?»
PS : « En interne, j’ai réussi à convaincre les différents collaborateurs que la démarche pouvait présenter de réels bénéfices pour eux et pour le fonctionnement collectif de l’entreprise. Nous avons opté pour une fusion des référentiels MASE et ISO 9001 afin de disposer d’un système intégré cohérent.
Pour favoriser l’engagement des équipes, le principe d’action principal a été de tirer profit des exigences des référentiels, de ne pas les vivre comme des contraintes, pour faire de cette démarche une aide à l’organisation de l’entreprise permettant in fine aux équipes de gagner du temps et de sécuriser les activités et les résultats.
Après une première phase de mise en place et de documentation, il a toutefois été nécessaire de réviser certaines pratiques et documents afin de les rendre plus digestes et pragmatiques.
Depuis, les audits successifs ont pointé l’appropriation croissante des nouvelles pratiques par l’ensemble de l’équipe et ont conforté nos formalisations de processus et procédures concourant à la bonne réalisation des activités et à la satisfaction de nos clients.
La clarification des responsabilités et le partage des remontées d’informations terrain contribuent à la maîtrise du fonctionnement avec sérénité.
Sur un plan personnel, j’apprécie l’exercice des revues de direction qui apportent le recul nécessaire pour des prises de décision et pour engager l’avenir. J’ai acquis cette culture de prise de hauteur et je l’ai dupliquée à d’autres contextes. »
JL : « Très bien, assurément, et vis-à-vis de vos parties prenantes externes, avez-vous perçu des résultats ? »
PS : « En externe, les principaux bénéfices, à ce jour, sont une évaluation d’excellence de la part du client à l’origine de la démarche de certification, ce qui nous donne accès à des consultations étendues ainsi qu’une image et la reconnaissance du professionnalisme de notre société de la part de plusieurs autres clients. »

JL : « Pour terminer, comment appréciez-vous votre démarche d’amélioration continue ?»
PS : « Des progrès continus sont réalisés, en préventif ou en correctif. De manière synthétique, au vu des ratios économiques de production, j’ai constaté que le retour sur investissement des moyens engagés pour la démarche qualité s’est opéré très rapidement. Le système qualité facilite l’intégration des nouveaux embauchés et favorise, au quotidien, le partage des informations et la capitalisation des remontées terrain, nécessaires à l’amélioration continue.«
Suite de l’article avec le témoignage de Bénédicte Rougelot, Directrice des Ressources Humaines d’Elsy
Premiers pas en Qualité dans les TPE – PME
La Société ELSY, située en Savoie et regroupant 35 personnes, est spécialisée depuis 27 ans en conception et fabrication de machines spéciales et d’automatismes pour l’industrie et les installations scéniques.
Dans le cadre des certifications MASE et ISO 9001 de l’entreprise, obtenues coup sur coup en 2019 et 2020, le dirigeant et quelques-uns de ses managers d’activités témoignent de ces démarches et de leurs effets pour l’entreprise.
C’est aussi l’occasion pour moi d’accueillir Jacky Lassalle, ingénieur et consultant Qualité et spécialiste des approches processus,riche d’une longue expérience de la qualité, des opérations et de la numérisation. Il a rejoint Performance Qualité TPE – PME pour promouvoir les approches processus de bout en bout dans les TPE – PME ainsi que leur numérisation.

Dans le cas de l’entreprise ELSY, il a aidé la direction et les équipes dans la mise en place de leur système de management intégré, basé sur les référentiels MASE et ISO 9001.
En espérant que cet exemple puisse inspirer d’autres entreprises et consultants !
L’excellence au salon Global Industrie Lyon 2023
« Je suis particulièrement heureux de prendre la présidence de Global Industrie » a expliqué Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. C’est une concrétisation forte de l’engagement historique de Bpifrance aux côtés des entreprises de la French Fab qui oeuvrent à la renaissance de l’industrie française. Innovation, décarbonation, création d’emploi, développement des territoires… : tous les leviers de la relance sont représentés sur Global Industrie« .
Chaque année, avec les GI Awards, le salon met en valeur les innovations les plus pertinentes fournissant une plus-value dans la production industrielle. Les exposants pourront concourir dans 6 catégories : Technologie de production ; Technologie périphérique ; Transition numérique ; Écoresponsabilité ; Partenariat exemplaire et Jeune pousse.
L’excellence industrielle sera aussi présente avec Golden Tech 2023. Ce concours célèbrera la variété des métiers et les hommes et les femmes qui l’incarnent au quotidien. Déployé sur 4 jours, il devrait être particulièrement intense avec la représentation de 14 rings (vs 9, en 2022), la mise en place d’épreuves autour du thème de l’hydrogène et la présence de 2 concept-cars d’exception. La compétition rassemblera plusieurs candidats (en alternance) au sein de 14 rings représentant des compétences spécifiques. Après avoir pris connaissance de son sujet, 1 heure avant le début de l’épreuve, chaque candidat aura 2 heures pour réaliser son projet. En plus de l’épreuve technique, il devra participer à l’épreuve « Parcours Compétence Industrielle » pour clôturer son passage. Les prix seront remis le vendredi 10 mars, à 13h, sur l’espace des Golden Tech (Hall 4) et récompensera 3 candidats par métier (Or, Argent ou Bronze). Un chèque de 1 000 euros sera donné aux lauréats « Or ». De plus, un prix récompensera le/la lauréat(e) de l’épreuve « Parcours Compétence Industrielle ». Une chance supplémentaire pour tous les candidats de décrocher une médaille.
Par ailleurs, des villages thématiques représenteront une offre spécifique. Ainsi, le Village Métrologie sera organisé près de l’espace du 21e Congrès International de Métrologie effectué avec l’Association de la Mesure industrielle (CFM). Le Village Européen de l’Intelligence Artificielle organisé par la DGE avec le soutien du Hub France IA exposera les dernières avancées en IA destinées à l’industrie. Le Village Start-up connaitra un nouvel élan avec la présence de partenaires comme le Cetim, CSI France, French Tech One, le Réseau des SATT et France Industrie. Dédié aux formations, à l’emploi et aux métiers, l’espace GI Avenir permettra de s’informer sur les secteurs qui recrutent et les métiers d’avenir.
En outre, placée au coeur de la Place des Lumières, la Dream Room est une nouvelle animation mettant à l’honneur l’industrie aéronautique. Elle comprendra un Cube immersif, une animation participative et des démonstrations d’exposants.
De plus, les conférences aborderont les questions liées aux transitions, sous la forme d’éclairages sur des solutions existantes et des retours d’expériences. Elles porteront sur la thématique de « L’industrie se mobilise ». « IA : quelles applications concrètes sans l’industrie 4.0 ? », » La réindustrialisation : mode d’emploi » et « Comment mettre en place une stratégie bas carbone ? » en seront des exemples. En complément, Global Industrie réalisera de nombreuses interviews sur le Plateau TV du salon diffusées sur les chaînes digitales GI Channel.
Enfin, à l’issue de la conférence de presse, le directeur général de Bpifrance a déclaré à propos de la qualité et de l’excellence opérationnelle : « En 2009, les gens me disaient que le déficit de la qualité de l’industrie automobile française était irrattrapable. Cela était faux car on l’a rattapé. La nouvelle usine de Sochaux que j’ai visité récemment est aux standards de la qualité. Une belle usine ! Il faut vraiment le vouloir. Cela n’a pas demandé des investissements gigantesques. L’usine de Sochaux a nécessité quelques centaines de millions d’euros d’investissement : ce n’est pas des milliards. Il faut connaitre juste son métier, être ferme sur ses objectifs et être catégorique sur l’exécution. Je crois donc à l’industrialisation. »
Trigo Group : Laurent Tuleau nommé Vice-President Operational Excellence & Systems
En 17 ans de carrière, Laurent Tuleau a optimisé des process tant sur site de production qu’au sein des fonctions support. Diplômé en ingénierie mécanique et matériaux de l’Ecole des Ponts ParisTech, il commence sa carrière en tant qu’ingénieur matériaux dans la société Snecma, filiale du groupe Safran. Puis il devient Quality Manager dans une unité de fabrication où il sera formé aux méthodes Lean-6 sigma et certifié Green Belt. En tant que responsable de production et Business Unit Manager, il rejoint le groupe Eurofins, où il dirige une unité opérationnelle au service des clients de la restauration et de la distribution. Il y supervise notamment la transformation digitale des activités.
Laurent Tuleau rejoint ensuite le groupe Trigo en 2015 comme responsable France du développement technique. Pendant 4 ans, il fait bénéficier de son expérience pour renforcer la culture d’excellence et digitaliser plusieurs process métiers notamment au sein des achats. En 2020, il devient Group Quality and Operational Excellence Director, afin de déployer la politique d’amélioration continue du groupe à l’ensemble de ses filiales internationales. Désormais, comme membre du Comité Exécutif, il pilote également la digitalisation des systèmes et solutions du groupe.
Trigo est une société française internationale de solutions de gestion et de conseil en qualité opérationnelle pour les industries automobile, aéronautique, de défense, du rail et du transport lourd. Ses 10 000 collaborateurs présents dans 25 pays présentent un portefeuille complet de services tout au long de la supply chain, allant de l’inspection des chaînes de production à des activités d’audit, de conseil, d’engineering et de formation. L’entreprise développe des solutions technologiques basées sur l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la data.
Thierry Charvet, nouveau directeur Industriel Renault Group
Thierry Charvet, diplômé de l’École Polytechnique, a débuté sa carrière en 1993 chez Renault, à la direction de la Recherche comme ingénieur. En 1996, il rejoint l’usine de Flins afin d’assurer successivement des responsabilités au sein du service Qualité et au département Montage et Tôlerie. En 2006, il devient directeur de projet Mégane puis, en 2008, directeur de l’Ingénierie des Prestations Véhicule au Technocentre de Guyancourt. De janvier à août 2011, Thierry Charvet rejoint l’usine de Cléon pour y occuper le poste de directeur adjoint des Opérations. Il est ensuite nommé directeur de l’usine de Flins en septembre 2011. Entre février 2014 et 2017, Thierry Charvet occupe le poste de directeur de la Performance Industrielle pour l’Alliance. En 2017, il devient directeur de la Stratégie et de l’Ingénierie Industrielles. Le 8 novembre 2021, nommé directeur de la Qualité, Renault Group, Thierry Charvet devient membre du comité de direction corporate.
Thierry Charvet succède ainsi à José Vicente de los Mozos qui, après 43 années passées au sein du groupe, a souhaité poursuivre des projets personnels en Espagne. Josep Maria Recasens, actuel directeur de la Stratégie et du Business Développement, reprend, quant à lui, la direction des pays de la péninsule ibérique.
Une startup spécialisée dans l’IA intègre l’incubateur d’IMT Atlantique
Implanté sur les campus de Brest, Nantes et Rennes, l’incubateur d’IMT Atlantique accompagne depuis 1998 les porteurs de projets innovants dans les domaines d’excellence de l’école (numérique, énergie, mer, environnement, santé/bien-être, industrie du futur). Installées au cœur des campus, les jeunes pousses se développent dans un environnement stimulant, lieu de rencontre privilégié avec les 2040 étudiants, 250 enseignants-chercheurs d’IMT Atlantique, et ont un accompagnement personnalisé et des conseils d’acteurs du monde de l’entrepreneuriat et de la création d’entreprises. Ainsi, les dirigeants de Deephawk figurent parmi les entrepreneurs sélectionnés bénéficiant de très bonnes conditions matérielles avec 2000 m2 de bureaux et d’espaces destinés à la création et à l’innovation.
Grâce à une technologie unique, propriétaire et brevetée, les Cognitive Agents de Deephawk ajoutent vitesse et flexibilité aux capacités d’apprentissage, permettant une mise en production 1000 fois plus rapide, une adaptation quasi-immédiate aux changements de design et une très grande précision (>99%). Déployée en architecture edge, la solution dispose d’un temps de latence de moins de 15ms, et n’envoie aucune donnée (photo de produit ou information de volume et de qualité) sur des serveurs cloud externes.
Un dispositif de certification Lean Six Sigma pour France Qualité
Les membres de la Commission Lean du Think Tank de France Qualité ont eu la volonté de proposer ce dispositif de certification. Ces experts – parmi lesquels plusieurs sont eux-mêmes certifiés Master Black Belt – souhaitent ainsi soutenir l’évolution des professionnels dans un parcours Lean Six Sigma en leur permettant de se faire certifier et de continuer ainsi leur montée en compétence.
En parallèle des Prix Régionaux et Nationaux de la Qualité et du Trophée Leader Qualité France, où elle récompense chaque année des organisations et des personnes pour leurs actions et parcours autour du référentiel EFQM et des process d’amélioration continue des performances, l’association France Qualité décernera désormais aussi des certifications Lean Six Sigma aux professionnels souhaitant faire reconnaître leurs compétences et expertise dans ce domaine grâce à son nouveau Comité de Certification.
Une certification pour couronner une formation et un projet Lean
Les candidats ayant suivi une formation Lean Six Sigma au sein d’une école reconnue (environ 6 à 10 jours de cursus), et ayant mené une démarche ou un projet d’amélioration continue basé sur ces méthodes peuvent donc maintenant solliciter France Qualité pour obtenir une certification Yellow, Green ou Black Belt.
L’examen d’une telle demande de reconnaissance individuelle – de plus en plus connue et reconnue, au regard des besoins des entreprises en termes d’optimisation de processus comme de conduite de projets -, doit être effectué auprès du Comité de Certification Lean Six Sigma de France Qualité ( leansixsigma@francequalite.fr), constitué du Président de France Qualité et de 2 ou 3 experts Master Black Belt, issus de sociétés différentes.
Les candidats peuvent alors envoyer un dossier, qu’ils présentent ensuite lors d’une soutenance d’environ 20 minutes, suivie de questions-réponses sur la même durée.
La première séance du Comité de Certification Lean Six Sigma de France Qualité s’est déjà déroulée le 25 octobre. Les prochaines seront déterminées en fonction des réceptions de candidatures.
Responsable QHSE du Groupe Apex Energies
Les certifications obtenues garantissent principalement la qualité des services fournis, la satisfaction client, l’amélioration continue de la performance environnementale, la maîtrise des risques et des impacts liés à ses activités sur l’environnement afin de concilier le métier de développeur photovoltaïque du groupe Apex Energies avec les défis environnementaux et sociétaux actuels.