Divalto affiche +10% en 2024 et mise sur un nouveau programme partenaire pour accélérer en 2025
Un programme partenaire inédit pour une croissance collective
Historiquement ancré dans un modèle de distribution via des partenaires intégrateurs, Divalto renforce son engagement avec un programme repensé, centré sur l’expertise métier et la performance commerciale. Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie de verticalisation sectorielle, accompagnant les partenaires dans leur transition vers le SaaS et les solutions spécialisées.
Jeremy Grégoire, Directeur Général de Divalto, explique :
« Ce n’est pas un simple programme, c’est une philosophie. Nous structurons nos équipes autour de notre écosystème pour mieux répondre aux attentes du marché et de nos utilisateurs. »
Parmi les axes clés :
- Un accompagnement technique et marketing renforcé, avec un pôle dédié (support, R&D, avant-vente).
- De nouveaux statuts et labels (Partner, Performance, Excellence, Elite) pour valoriser l’expertise et la performance des partenaires.
- L’intégration de nouveaux profils, comme des freelances ou centres de services, pour élargir les capacités opérationnelles.
2024 : Une année marquée par des succès stratégiques
L’année écoulée a été rythmée par plusieurs temps forts :
- L’acquisition de Flexio, spécialiste du No Code, renforçant l’offre SaaS et IA.
- L’intégration de l’IA générative dans ses solutions.
- Des certifications renouvelées (ISO 9001, ScoreFact).
Une année dynamique à l’image du réseau de partenaires Divalto qui a enregistré de belles signatures :
-System Plus accompagne les Crèches La Maison Bleue. Le siège et les crèches sont équipés de la solution Divalto Business pour répondre à leurs besoins en gestion commerciale, finance et comptabilité. A terme le projet concernera 250 utilisateurs.
- Syxpériane a signé Dorise, distributeur et importateur national spécialisé dans la coupe haute performance, la métrologie et l’équipement de machine-outil. L’entreprise s’est équipée de la solution métier Divalto business pour répondre à une double problématique : doter ses forces commerciales d’outils modernes pour anticiper la croissance et optimiser les approvisionnements. La solution est quotidiennement utilisée par une soixantaine d’utilisateurs.
- InfinySoft collabore avec le groupe Vallier (100 M€ de CA), spécialiste de la collecte et du recyclage d’huiles, qui a choisi de remplacer son ancien système par Divalto Gestion des Déchets. Cette modernisation vise à optimiser la gestion des collectes, du traitement et de la valorisation des fluides techniques usagés.
Pour Romain LE CAM, Dirigeant associé de TGS France Informatique : « Les entreprises se tournent de plus en plus vers les solutions SaaS, attirées par leur flexibilité et la réduction des investissements initiaux qu’elles permettent de réaliser. Ce modèle offre également des avantages majeurs, tels que le renforcement de la sécurité des données, des mises à jour simplifiées et une implémentation rapide de solutions métiers adaptées. Il constitue une alternative efficace aux cycles de développement personnalisés, souvent longs et coûteux et c’est dans cette stratégie orientée métier que TGS France Informatique souhaite poursuivre sa croissance. Avec son nouveau programme partenaire et ses labels, Divalto répond précisément aux attentes du marché en proposant un accompagnement ciblé dans lequel TGS France Informatique s’inscrit pleinement ».
2025 : Cap sur l’accélération commerciale et l’innovation
Pour Jérôme Virey, Président de Divalto, l’objectif est clair :
« En 2025, l’accent sera très clairement mis sur le développement commercial et l’innovation, avec un accompagnement et un engagement renforcé auprès de nos partenaires pour continuer à avancer ensemble ».
Avec ce nouveau programme, Divalto mise sur une dynamique gagnant-gagnant, où partenaires et clients bénéficieront d’une expertise approfondie et d’une collaboration plus étroite. Une stratégie qui pourrait bien propulser l’éditeur vers de nouveaux sommets en 2025.
Journée Française de la Qualité : une édition marquée par l’innovation et l’excellence
Prix du Livre Qualité Performance
Depuis plus de 15 ans, le Prix du Livre Qualité Performance récompense les ouvrages récents traitant des enjeux de la qualité et de la performance, afin d’encourager la vulgarisation et la sensibilisation à l’importance du management par la qualité. Cette année, le prix a été remis par Thomas Lejeune, Président de Hydrate Conseil et Secrétaire Général de France Qualité, ainsi que par Jean-Marie Kenfack, rédacteur en chef de Qualité Références. L’ouvrage récompensé est « L’Organisation Positive : 10 clés pour une entreprise performante » d’Eric Mellet, publié en septembre 2023 aux éditions DUNOD. Ce livre propose des pistes concrètes pour accompagner la transformation positive des organisations.

Trophée Leader Qualité France (LQF)
Depuis 2019, le Trophée Leader Qualité France honore la personnalité qualité de l’année, promouvant et reconnaissant les meilleures performances dans le domaine de la qualité. Cette année, le jury, présidé par Alexis Eychenne de LHH Recruitment Solutions et Patrick Mongillon, Président de l’EOQ, a décerné le Prix Spécial Manager Qualité du futur à Axelle Milet, Responsable Qualité Système chez Nicomatic. Elle est reconnue pour son approche innovante en matière de qualité et son engagement envers la satisfaction client.

Prix des Bonnes Pratiques
Créé en 2012, ce prix met en lumière les bonnes pratiques dans les organisations. Les lauréats de cette année sont :
- Atelier Contact APAJH : Récompensé pour sa pratique de direction collégiale, apportant stabilité et capacité de déploiement de projets.
- Getinge : Primé pour l’implémentation de visions 3D interactives pour les produits, améliorant la gestion et la production.
- Renault Trucks : Honoré pour son système de suggestion dynamique, moteur de l’agilité industrielle.
Les prix ont été remis par William Zanotti, Administrateur de France Supply Chain, Jérôme Lopez, Directeur du Collège Français de Métrologie, et Alexandre Malagueta, Chargé de relations partenaires à Préventica.



Prix Étudiant Qualité Performance
Fêtant ses 10 ans, le Prix Étudiant Qualité Performance distingue les travaux universitaires exceptionnels dans le domaine de la qualité. Les lauréats de cette année sont :
- Catégorie Licence : Célia Costes, CAMPUS XII AVENUE Rodez
- Catégorie Master : Mailys Boucly, Université Gustave Eiffel
- Catégorie Mastère Spécialisé : Robin Danloux, Arts & Métiers ParisTech



Le prix Étudiant, parrainé par Pascal Gosselin du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a été remis par Ali Benali, Responsable du Pôle Jeunes Générations de France Qualité, Michel Cam, Président de l’AFQP PACA, Samuel Duprieu, Directeur Général de Bureau Veritas Certification France. Michel Cam a souligné l’importance de ce prix en affirmant que les étudiants représentent « l’avenir de la qualité ».
6ème Journée Française de la Qualité : vers une norme ISO 9001 plus responsable
Une révision cruciale pour l’ISO 9001
La norme ISO 9001, pierre angulaire de la gestion de la qualité, se doit d’évoluer pour répondre aux enjeux globaux actuels. Parmi les changements majeurs, l’intégration des préoccupations environnementales, notamment la prise en compte du changement climatique, est essentielle. Désormais, des exigences spécifiques évalueront l’impact environnemental des opérations des organisations, marquant ainsi un tournant vers une approche plus responsable et durable.
Marc Bazinet souligne : « Cette révision est cruciale pour assurer la pertinence continue de l’ISO 9001. Nous devons intégrer des dimensions comme la durabilité et la résilience pour garantir que les systèmes de management de la qualité soient à la fois efficaces et responsables. »
Un format innovant pour une efficacité maximale
Cette année, la Journée Française de la Qualité a opté pour une formule centrée sur une demi-journée, offrant une immersion ciblée dans les principaux enjeux de la révision de l’ISO 9001. Pierre Girault, Président de France Qualité, a souligné l’importance de la qualité dans la satisfaction des clients, la fiabilité des produits et services, et la compétitivité des entreprises. Vincent Blache, représentant du groupe AFNOR, a présenté les tendances internationales et les évolutions de la norme 9001, mettant l’accent sur le changement climatique et les nouvelles technologies.

Pierre Girault, Président – France Qualité ©PhilippeLabrosse

La reconnaissance de l’excellence
Un moment phare de la journée a été la célébration du 10ème anniversaire du Prix Étudiant, offrant une reconnaissance significative aux futurs acteurs de la qualité. Pour les entreprises, les prix décernés sont l’occasion de mettre en avant leurs bonnes pratiques et d’identifier des axes d’amélioration, contribuant ainsi à l’essor de la qualité en France et au-delà.
Des perspectives prometteuses
La Journée Française de la Qualité 2024 a réaffirmé l’engagement de France Qualité pour promouvoir une « nouvelle qualité », fondée sur des dimensions globales, innovantes, pragmatiques et participatives. Cet événement constitue une plateforme d’échange et de reconnaissance essentielle pour l’avenir de la qualité en France et dans le monde.
En somme, la 6ème Journée Française de la Qualité s’est affirmée comme un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs engagés dans l’amélioration des standards de qualité, marquant ainsi une étape cruciale vers une norme ISO 9001 plus responsable et adaptée aux défis contemporains.
Un « Pôle Jeunes Générations » et une publication d’un article dans le Livre blanc de France Qualité pour les jeunes diplômés et étudiants de la Qualité
« Nous ressentions l’envie et le besoin d’appartenir à une communauté, de nous constituer en réseau professionnel, d’échanger sur nos parcours, orientations, salaires, expériences, de partager des conseils, et de nous professionnaliser plus rapidement. C’est pourquoi nous avons créé puis rejoint le Pôle Jeunes générations au sein de France Qualité. C’est une véritable chance de pouvoir nous appuyer sur une organisation aussi solide ! » déclare Ali Benali, Responsable du Pôle Jeunes générations de France Qualité.
Avec ses « Prix des Étudiants Qualité Performance » décernés chaque année et ses conventions de partenariat signées avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ainsi qu’avec plusieurs écoles et d’universités, France Qualité est particulièrement ouverte aux jeunes. La création d’un Pôle dédié a permis aux jeunes de développer eux-mêmes un réseau adapté à leurs besoins tout en bénéficiant du soutien de leurs aînés.
Une première contribution dans le Livre blanc pour favoriser la prise de poste
En 2022, Ivan Noche Dfoubi, membre du Pôle Jeunes Générations, a animé une Commission rassemblant étudiants, professionnels et acteurs de la qualité dans le Think Tank de France Qualité avec l’aide des membres du Pôle, Dominique Bintha et Ali Benali. Ces derniers ont – pour la première fois – publié leurs travaux dans le Tome 6 du Livre blanc désormais disponible, intitulé « Les compétences douces au service de la performance ».
Cette première contribution a comme thème : la prise de poste en Qualité, plus particulièrement lorsque l’on est apprenti ou stagiaire.
Comment se faire / leur faire une place « malgré » ce titre ? Quelles astuces connaître mais aussi quels savoir-être, bon réflexes et soft skills faut-il maîtriser pour réussir sa prise de poste ? A partir de leurs propres expériences et des résultats d’un questionnaire, les membres du Pôle Jeunes générations ont examiné les freins et les facteurs de réussite rencontrés, pour offrir 11 pages de conseils concrets à destination des jeunes et de leurs encadrants.
Une offre sur-mesure créée par les jeunes
Fer de lance du Pôle Jeunes Générations, l’afterwork rassemble chaque année depuis quatre ans entre 30 et 50 participants autour d’un thème et de plusieurs intervenants, afin de faciliter les échanges et la mise en relation. Le Pôle veut désormais rendre cette formule plus fréquente et institutionnaliser un temps fort annuel.
Par ailleurs, l’équipe d’animation construit actuellement une offre de service destinée aux jeunes adhérents de l’association. Support pour les mémoires, base de qualiticiens pour des enquêtes de terrain, interviews de professionnels, suivi par une personne plus expérimentée… Une première partie de cette offre sera proposée d’ici juin.
Enfin, le Pôle Jeunes Générations collabore en liaison étroite avec d’autres acteurs France Qualité afin de mettre en place un projet de montée en compétence et de professionnalisation via la résolution de problématiques pour permettre aux étudiants – parrainés par un senior – d’acquérir plus d’expérience.
« Ces jeunes sont les managers Qualité de demain, il ne tient qu’à nous de les aider à s’épanouir, à explorer toutes les facettes de leur métier. Et de leur donner accès aux personnes et connaissances dont ils ont besoin pour faire avancer l’état de l’art. Leur point de vue neuf sur notre métier est déjà très enrichissant, nous souhaitons les accompagner dans cette voie ! » conclut Pierre Girault, Président de France Qualité.
Thierry Charvet, nouveau directeur Industriel Renault Group
Thierry Charvet, diplômé de l’École Polytechnique, a débuté sa carrière en 1993 chez Renault, à la direction de la Recherche comme ingénieur. En 1996, il rejoint l’usine de Flins afin d’assurer successivement des responsabilités au sein du service Qualité et au département Montage et Tôlerie. En 2006, il devient directeur de projet Mégane puis, en 2008, directeur de l’Ingénierie des Prestations Véhicule au Technocentre de Guyancourt. De janvier à août 2011, Thierry Charvet rejoint l’usine de Cléon pour y occuper le poste de directeur adjoint des Opérations. Il est ensuite nommé directeur de l’usine de Flins en septembre 2011. Entre février 2014 et 2017, Thierry Charvet occupe le poste de directeur de la Performance Industrielle pour l’Alliance. En 2017, il devient directeur de la Stratégie et de l’Ingénierie Industrielles. Le 8 novembre 2021, nommé directeur de la Qualité, Renault Group, Thierry Charvet devient membre du comité de direction corporate.
Thierry Charvet succède ainsi à José Vicente de los Mozos qui, après 43 années passées au sein du groupe, a souhaité poursuivre des projets personnels en Espagne. Josep Maria Recasens, actuel directeur de la Stratégie et du Business Développement, reprend, quant à lui, la direction des pays de la péninsule ibérique.
Alliance entre Segula Technologies et Teeptrack pour proposer 15% de gains de performance aux industriels
La mesure précise du degré d’efficacité de la production industrielle est un défi majeur pour tous les secteurs de l’industrie car les pertes de productivité coûtent cher. La mise en place d’indicateurs de performance, basée sur la consolidation et l’analyse des données collectées auprès des machines, des lignes d’assemblage et des ateliers d’une usine, est indispensable. Une problématique prise en compte depuis longtemps par les services d’ingénierie de Segula Technologies, en recherche permanente de solutions de pointe à présenter à ses clients à travers le monde.
Dans le cadre de la veille réalisée par HeXplora, l’accélérateur de projets d’innovation industrielle orchestré par le Groupe, le potentiel des solutions de monitoring développées par la jeune entreprise Teeptrak, a pu être repéré. Leur souplesse, leur facilité d’installation et la modularité des suivis proposés, déjà utilisées chez 200 clients sur quatre continents avec des gains de performance d’au moins 15%, ont convaincu les experts Process et Manufacturing de Segula. Le partenariat noué entre la scale-up et le groupe d’ingénierie révèle la volonté constante de Segula d’intégrer à son offre des solutions toujours plus innovantes.
Créée en 2014, Teeptrak s’est fixé comme objectif de rendre la mesure de la performance industrielle accessible à tous grâce à des solutions Plug&Play, ultra-compétitives et made in France. Son offre comprend plusieurs outils de suivi basés sur une combinaison de capteurs, de tablettes et d’un logiciel accessible sur plateforme. Elle présente plusieurs approches thématiques : qualité (QualTrak), monitoring des performances machine (PerfTrak), analyse des données des processus industriels à partir d’un algorithme d’intelligence artificielle (ProcessTrak) et suivi en temps réel des tâches manuelles (PaceTrak).
Compatibles avec presque tout types d’équipements industriels, traduites en plus de 18 langues et pouvant être installées et configurées par les utilisateurs eux-mêmes, les solutions de Teeptrak n’ont pas besoin d’être absolument intégrées à leurs systèmes informatiques. Elles s’installent en moins d’une heure et proposent des visualisations simples et utiles aux équipes terrain pour leur permettre d’identifier les causes de non-performance.
Accessibles, ces solutions installées dans de nombreuses PME et ETI sont aussi déployées chez de grands acteurs industriels comme Stellantis, Hutchinson, Savencia, Essilor ou Alstom. Elles ont déjà fait la preuve de leur efficacité, avec des gains de TRS (Taux de rendement synthétique) sensibles et un retour sur investissement qui se compte sur un mois.
« Le gain de performance et l’efficacité industrielle sont pour nous des enjeux permanents quel que soit le pays, le secteur concerné ou le type de production. Nous veillons donc à intégrer les outils les plus innovants et les plus performants à nos offres d’accompagnement, précise Aurélien Tribolet, Responsable Stratégie et Performance industrielle de Segula. Avec Teeptrak, nous pouvons proposer aux industriels un outil de mesure clé en main et fonctionnel qui participera, avec une stratégie adaptée, à optimiser leur productivité sans investissement lourd. »
« Ce partenariat avec Segula, dont l’expérience et l’expertise métiers se déploient à travers tous les grands secteurs de l’industrie, est un signe de confiance et une reconnaissance de la solidité de nos solutions, ajoute Guillaume Artigue, Directeur des Opérations de Teeptrak. Nous souhaitons faire la preuve que la transition vers l’industrie 4.0 peut se faire de façon accessible et simple, avec des résultats rapides et tangibles. »
La nouvelle étude Tork permet aux industriels de mesurer l’impact d’un emplacement de produits de nettoyage inefficace
Cette étude de Tork révèle aussi que ces opérateurs prennent souvent plus d’essuie-mains en papier que nécessaire afin d’éviter de s’interrompre. Pour aider les sociétés à lutter contre des pratiques qui peuvent perturber l’efficacité opérationnelle en entraînant des déplacements supplémentaires, la constitution de stocks inutiles et une surconsommation de produits, Tork propose le calculateur de mouvements inutiles gratuit. Avec cet outil, il est posssible d’identifier le meilleur placement possible afin de positionner des distributeurs dans les environnements industriels. Ainsi, les distributeurs d’essuie-mains mal positionnés peuvent facilement être identifiés et déplacés à un endroit plus adapté.
Accéder aux distributeurs d’essuie-mains pour réduire la surconsommation et favoriser la productivité, un principe du Lean Manufacturing
L’étude montre notamment que 44 % des opérateurs doivent arrêter leurs tâches au moins 20 fois pendant leur journée de travail car ils doivent aller chercher ou jeter des essuie-mains. Par ailleurs, 74 % d’entre eux prennent de plus de papier que nécessaire afin de ne pas avoir à se déplacer à plusieurs reprises. De plus, 69 % disent se sentir stressés s’ils sont interrompus dans leur activité alors qu’ils ont déjà une charge de travail importante. Enfin, 90 % des opérateurs déclarent que le fait de disposer d’un distributeur d’essuie-mains à proximité contribue à une meilleure organisation de leur poste de travail et à leur satisfaction professionnelle.
Le système de distribution Tork Performance conçu pour s’adapter à toutes les activités
Face à cette situation, la solution présentée par Tork consiste à installer des distributeurs d’essuie-mains au niveau des postes de travail des opérateurs afin qu’ils n’aient pas à bouger. Cependant, comme les sites industriels ne sont pas semblables, il peut être compliqué de trouver une solution duplicable dans chaque société. Pour cette raison, les distributeurs Tork Performance ont été créés avec une gamme d’options de montages uniques et flexibles, permettant de les placer là où ils sont indispensables et donc à portée de main de l’opérateur. Ainsi, ce concept élimine efficacement la cause première de gaspillage dévoilée par l’étude.
« Grâce à notre compréhension des entreprises industrielles, nous sommes en mesure non seulement de les aider à identifier de nouvelles sources de gaspillage, mais aussi de leur fournir une solution adaptée. Nos solutions et produits innovants peuvent les aider dans leur processus d’amélioration continue en réduisant les déchets causés par les déplacements et la gestion des stocks », affirme Sébastien Daleyden, Responsable des ventes Secteur Industrie Essity Professional Hygiène.
Un nouvel outil facile à utiliser pour diminuer les déchets
Enfin, Tork a créé un nouvel outil facile à utiliser : le calculateur de mouvements inutiles. Avec cet outil en ligne, il est possible de se faire une idée rapide de l’impact réel de l’emplacement des distributeurs sur le travail quotidien des employés.
Comment organiser une revue de direction QHSE ?
PYX4, France Qualité, le Mouvement Québécois pour la Qualité, France Processus et le Baromètre de la Performance des Organisations
Trois principaux enseignements Une démarche Qualité en plein essor bénéficie du soutien accru des Directions et de la reconnaissance des autres services. Les partenaires le ressentaient depuis plusieurs années, le baromètre le confirme de manière nette : la démarche Qualité connaît un véritable décollage. Sa valeur ajoutée est désormais plus largement reconnue. Les difficultés d’interaction avec la Direction, longtemps invoquées par les professionnels de la Qualité ont pratiquement disparu : en 2018, 31 % des répondants souffraient d’un manque de soutien de leur Direction dans la mise en place de leur démarche Qualité contre seulement 7 % aujourd’hui. Désormais, les services Qualité et leur Direction privilégient la co-construction (47 %), et la concertation (27 %), renforçant ainsi la crédibilité des approches et l’attrait pour la qualité. Au sein des organisations, tous métiers confondus, en 2018, 75 % des interrogés considéraient la qualité comme au mieux « un mal nécessaire ». Aujourd’hui, 73 % jugent la démarche comme « essentielle à l’efficience de l’organisation » ou un « vecteur de progrès significatif ». Cependant, le premier frein à la mise en place d’une démarche Qualité demeure le manque d’implication des parties prenantes (19 %). 33 % des organisations interrogées prévoient une augmentation de l’effectif de leur service Qualité en 2022 tandis que 62 % envisagent de le stabiliser. Aujourd’hui, ces services comptent à 45 % moins de 3 personnes, à 33 % plus de 5 personnes. Le périmètre couvert par la démarche Qualité augmente : la certification n’est plus la priorité, la maîtrise des risques gagne en importance. La certification n’est d’ailleurs plus considérée comme la finalité de la fonction, elle ne se place qu’au 5ème rang des objectifs poursuivis, devancée par cette maîtrise des risques qui arrive à la 4ème place. En 2022, 93 % des organisations sondées ont mis en place une démarche de gestion des risques, à un niveau de robustesse des processus qui reste toutefois encore relativement faible (niveau 1/5 dans 35 % des cas). Cette ouverture sur la gestion des risques permet de toucher à différents domaines : hygiène, environnement, santé, sécurité au travail… La pandémie aura permis de découvrir ou redécouvrir des outils et méthodes Qualité, qui se sont révélés particulièrement adaptés à la situation. Le lien entre la qualité et la performance est aussi beaucoup plus affirmé. Partout, la qualité touche à l’excellence opérationnelle. De fait, la notion de management de systèmes de plus en plus intégrés est prégnante. En 2022, 28 % des organisations mesurent la performance de manière formalisée et globale afin de piloter les processus, les produits / services et la satisfaction client. Mais encore 30 % d’elles mesurent cette performance de façon formalisée et limitée aux indicateurs critiques (ventes, finances…). En outre, le premier enjeu de demain lié à la performance est de loin la définition d’indicateurs pertinents de processus, pour 24,5 % des sondés. La fonction Qualité évolue vers une vision plus holistique, et nécessite des compétences de plus en plus liées au savoir-être. Les Directions font confiance aux responsables Qualité pour leur contribution à l’intégration des systèmes et à la fédération des collaborateurs. L’approche transverse est désormais indissociable de la fonction Qualité qui traite avec de nombreux interlocuteurs (opérateurs terrain, RH, experts financiers…), à réunir les énergies et à mixer les compétences. L’aspect savoir-être (relationnel, ouverture…) sera donc de plus en plus dominant pour le Manager Qualité. En 2022, seulement 4,2 % des professionnels du métier notent un déficit de ressource financière contre 19 % en 2018, et seuls 3,7 % manquent d’outils adaptés contre 18 % en 2018. En 2022, 34 % d’entre eux situent leur budget annuel entre 10 et 50 K€ tandis qu’en 2016, ils le situaient plutôt à 10 K€. Trois tendances pour l’avenir Même si un intérêt grandissant se manifeste pour la démarche Qualité, la corrélation avec la stratégie des organisations reste à renforcer (lien entre équipe et Direction). Comment la Qualité peut-elle intervenir en amont de la définition de la stratégie (écoute des parties prenantes, analyse préventive…) ? Comment la fonction Qualité peut-elle ensuite aider à son déploiement (suivi des résultats, amélioration continue…) ? Par ailleurs, la valeur ajoutée de la qualité doit être associée davantage à des réalisations opérationnelles : atteinte des objectifs, bonification de la performance, impact de l’utilisation des méthodes et outils. La performance est désormais une attente. Il faut avoir une vision complète et intégrée, au service des clients et des différentes parties prenantes. Elle ne doit pas être seulement en termes de tableau de bord mais aussi de management, de pilotage et d’animation du suivi des résultats. De plus, les organisations vont aussi compter sur l’équipe Qualité pour que la logique processus soit déclinée dans toute l’entreprise, avec la performance globale en ligne de mire. Les réponses en faveur de la synergie entre qualité et RSE connaissent une nette progression par rapport aux précédentes éditions de ce baromètre. Les responsables Qualité, pour autant qu’ils aient à assurer cette dimension, auront un important rôle d’éclairage et de soutien à jouer auprès de la Direction et des services RH. Ainsi, ils devront développer de nouvelles compétences sur les aspects très sociaux, qui participent de la RSE : QVT, bien-être au travail, engagement citoyen… Edouard Kodsi, Président de PYX4 déclare : « Cette enquête est née en 2015 du constat qu’il n’existait aucune étude des tendances de la qualité. Cette année, elle devient le « Baromètre de la Performance des Organisations » et s’enrichit de plusieurs nouveautés dont : l’ouverture de l’enquête à l’international (notamment au Canada) ; l’ajout d’une partie dédiée à la gestion des risques ; et surtout une co-analyse des résultats avec nos prestigieux partenaires France Qualité, le Mouvement Québécois de la Qualité et France Processus. Un partenariat qui a permis à l’enquête de prendre de l’envergure, avec un panel de plus de 600 participants cette année. Nous sommes fiers, grâce à ce baromètre, de donner à la qualité la place structurante qu’elle mérite au sein de la stratégie des entreprises. » Pierre Girault, Président de France Qualité ajoute : « Les lignes bougent, et elles bougent très vite ! À partir du moment, comme cela ressort dans le baromètre, où l’on considère la qualité comme le pivot des démarches de progrès et de maîtrise des risques, il faut se préparer dès aujourd’hui aux challenges de demain (notamment liés à la cybersécurité et à tel ou tel type de risque émergent). Si je devais adresser un message aux futurs professionnels de la qualité, je leur dirais d’avoir confiance en l’avenir car ils ont choisi une fonction porteuse, aussi bien en termes de contenu que d’emploi ! ». Le Baromètre peut être téléchargé sur ce lien |
8 lauréats des Prix Nationaux de la Qualité 2022 organisés par France Qualité
« Dans les périodes charnières, les organisations ont besoin à la fois d’aller vite et de sécuriser leurs démarches. Plutôt que de réinventer la roue, les lauréats 2022 ont eu recours à des outils bien éprouvés (méthodologie Lean, modèle EFQM, diagramme d’Ishikawa, méthode 5S, approche GANTT, pilotage par les processus, ateliers participatifs…), qui leur auront permis d’atteindre les objectifs retenus dans les temps, de procéder à des transformations voire d’aller au-delà de la mission impartie. Cette année encore, leurs témoignages inspireront de nombreuses organisations aux niveaux régional et national ! » déclare Pierre Girault, Président de France Qualité.
Vasa a été primé dans la catégorie Coup de Cœur, Catégorie TPE. Quand cet start-up s’engage dans les démarches Qualité en créant des « processus », les salariés se révèlent encore plus enthousiastes que le fondateur tandis que les investisseurs apprécient la solidité du projet.
Liphatech a reçu, quant à lui, le Prix des Bonnes Pratiques dans la catégorie PME. Grâce à un travail collaboratif sur leur raison d’être, les salariés de cette entreprise spécialisée dans les solutions de contrôle des rongeurs nuisibles, retrouvent la fierté de leur activité et font éclore une nouvelle dynamique collective.
Par ailleurs, le Prix des Bonnes Pratiques, Catégorie ETI a été décerné au constructeur d’avions régionaux En misant sur la transparence avec ses clients et le Lean, la société a augmenté le niveau de service client de 39 % en quatre ans.
En outre, le Prix des Bonnes Pratiques, Catégorie Services Publics et associations a été remis au Centre Hospitalier de Dunkerque / Service de Médecine Intensive et Réanimation. En s’évaluant grâce au « modèle EFQM », le Service de Médecine Intensive et Réanimation du Centre Hospitalier de Dunkerque identifie la nécessité d’étendre la mesure de la satisfaction à l’ensemble de ses parties prenantes, avec comme but de continuer son amélioration continue.
Les étudiants ont été aussi récompensés. Ainsi, Emilie Soulfour de l’IUT Cergy Pontoise et du Groupe EJ a reçu le Prix des Etudiants Qualité Performance, Catégorie Licence. Elle a simplifié les procédures de contrôle de la bactérie légionelle. Elle a alors emporté l’adhésion des collaborateurs et a sécurisé l’agrément de EJ Picardie (solutions d’accès pour les réseaux d’eau, égouts, drainage, télécommunication et services). Quant au prix des Etudiants Qualité Performance, Catégorie Master, il a été remis à Stéven Jossot, de Polytech Angers et de Safran Helicopter Engines. Cet étudiant Stéven Jossot a optimisé le niveau de conformité d’un document réglementaire de Safran Helicopter Engines (production et maintenance de moteurs d’hélicoptères) en passant de 600 à 300 pages et en simplifiant son processus de mise à jour. Par ailleurs, le Prix des Etudiants Qualité Performance, Catégorie Mastere a été décerné à Léa Mathieu de Kedge Business School et d’Elivie (groupe Santé Cie). Cette étudiante a déployé un outil de mesure global de la satisfaction patient chez le prestataire de santé à domicile et a permis à ses agences d’identifier des points d’amélioration et de conforter le positionnement du patient dans son parcours de soin.
Enfin, le Lean aujourd’hui, de Jean-Claude Bihr, publié chez Afnor Editions a captivé le jury. Cet ouvrage a obtenu le Prix du Livre Qualité Performance. Il permet de comprendre l’intérêt du Lean et de faciliter sa réplicabilité, avec une remise en question du management « à la française » et « Fabriquer mieux, avec moins de matière et moins d’énergie ».